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Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

LAPUGNOY : À LA MI-TEMPS LE COVID MÈNE 1-0 CONTRE L’AMIANTE.

Dernière mise à jour : 30 oct. 2020



La fermeture du club libertin de Chocques, pour cause de Covid n’a pas manqué de s’attirer tous les quolibets possibles sur les réseaux sociaux et sur notre site qui s’en était fait l’écho (lire ici). Mais aussi de multiples interrogations sur la neutralité des interventions de l'État.


 

On ne rigole pas avec la mise en danger des personnes !


 

Comment les services de la Préfecture ont pu vérifier qu’il n’y avait pas de respect de distanciation sociale ?

Qui s’est déplacé pour constater : des noms ?

Distanciation sociale dans un club libertin dont le but même est justement l’inverse de la distanciation sociale, tout en respectant bien sur des mesures barrières minimales . Etc.

En tout cas, les fonctionnaires ont fait preuve d’une redoutable efficacité.

La dextérité avec laquelle les services préfectoraux ont constaté les infractions et la célérité de la sanction de fermeture a étonné. Elle nous donne l’image d’une administration réactive, un vrai miracle… Même si on peut juger la décision de fermeture de stupide puritanisme hypocrite


Ce qui laisse plus que dubitatifs certains citoyen de la commune voisine de Lapugnoy, confontés à un problème de pollution par l'amiante.



 

Deux poids deux mesures.



 

C'est défoncer une porte ouverte que d'affirmer que la dernière campagne pugnéenne des municipales a été fortement animée sur le projet municipal (du moins c'est ce qu'affirme le maire) de centre médical au sein de la commune.

Au-delà du recours en annulation de l'élection du maire, Alain Delannoy d'autres recours contestent la validité de certains permis de construire de cette opération et d'autres dérives.

L’une d’entre elle serait la présence d’amiante dans les gravats des démolitions non contrôlées qui ont servi aux fondations, pour la construction du cabinet médical et plus. C’est du moins ce que dénonce Hervé BAVENCOFFE, riverain du projet et dont la propriété a été envahie par ces terres polluées. Il est aussi l’auteur d’une tribune libre que nous avons publiée et qui a fait beaucoup de bruit dans le landerneau pugnéen (lire ici).

Il dénonce l’absence d’attestations, en particulier du Plan de Retrait de Démolition et/ou d’Encapsulage (PRDE) conformément à la réglementation (Article R4412-133 du 4 mai 2012 sous-section 3).


La réglementation concernant l’amiante est stricte. Un inspecteur du travail est passé vérifier le chantier et suite au rapport de 16 pages du diagnostic amiante, ce dernier a fait un signalement au le Procureur de la République. Lire ci-contre.

On attend toujours la suite…

Cette absence de réponse, pour celui qui a changé son costume de riverain pour adosser celui du lanceur d’alerte, est difficilement compréhensive, compte tenu de la réactivité de l’administration dans le cas du club libertin de Chocques.

Deux poids deux mesures.





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