UNIVERSITÉ DE L'ARTOIS : Pasquale Mammone réelu président

Pasquale Mammone a été facilement élu par le conseil d’administration de l’université d’Artois, vendredi 20 novembre. Il obtient 27 voix, contre 5 à Olivier Chovaux et 2 à Jérôme Buresi.

Président de l’université aux cinq sites (Lens, Béthune, Arras, Douai, Liévin) depuis 2016, Pasquale Mammone a été réélu pour un mandat de quatre ans. Défenseur d’une faculté proche du réel et de l’économie locale, il entend affermir les liens avec le littoral et Amiens. Et s’inquiète pour les étudiants de première année.

Le nombre d'étudiants de l'université de l'Artois progresse. Il est passé de 10 500 à 12 500 étudiants. Ce qui nécessite des investissement. Une extension se termine à l’IUT de Lens. Elle aura coûté 1,5 million. Une autre va démarrer à la faculté de droit à Douai (1,5 million). À Liévin, la salle de sport va être agrandie (750 000 €), de même qu’à Arras pour la pratique des étudiants et du personnel (600 000 €).

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A priori, rien pour le pôle bethunois (IUT et FSA), ce qui n'est pas mécaniquement synonyme de déclin !

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Le bachelor, un jeune diplôme qui mise sur l'expérience

2021 est une année de basculement pour les instituts universitaires de technologies (IUT). Ils ne délivreront plus des diplômes universitaires de technologie (DUT) mais des bachelors universitaires de technologie (BUT). La formation passe de deux à trois ans. « C’est une grande réforme, qui s’applique enfin en France !, s’enthousiasme Pasquale Mammone dans l'interview qu'il accorde à la Voix du Nord , On s’aligne sur le standard européen, ce qui va nous permettre de développer la mobilité des étudiants. » Dans le giron de l’université d’Artois, deux IUT sont concernés : Lens pour le secteur tertiaire et Béthune pour le secondaire.

Ces formations venues des pays anglo-saxons sont aujourd’hui délivrées par des écoles privées ou consulaires (dépendent des chambres de commerce et d’industrie, les CCI). Les bachelors, qui pourraient obtenir sous conditions le grade de licence en 2021, offrent des avantages réels. Des cursus courts et professionnalisants, qui peuvent être intégrés à la sortie du bac ou en troisième année, et la possibilité d’expériences à l’étranger. Des formations qui s’adressent principalement à des étudiants qui viennent de terminale en quête de concret, de pratique, comme le rappelle le spécialiste : « Toutes les grandes écoles de commerce proposent une admission post-bac pour leurs bachelors. Beaucoup d’intervenants professionnels viennent enseigner les RH, la compta, la finance, le management, l’immobilier… C’est très concret, en phase avec ce qu’une entreprise recherche ! » Des formations qui entrent donc dans le vif du sujet, notamment avec de longues périodes de stages, souvent à l’étranger, Argument supplémentaire, le grade de licence pourra être attribué à partir de 2021 aux bachelors (bac + 3) ou diplômés BBA (bac + 4) sous certaines conditions. Ne reste plus qu’à trouver le bachelor qui saura vous faire rêver.