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SMART CITY-STATIONNEMENT CONNECTÉ : UNE RÉVOLUTION EN MARCHE…




Lors de la cérémonie des vœux, le maire d’Hénin-Beaumont, dans le cadre de la politique Smart-City de sa commune, vient d’annoncer la mise en place d’un système de stationnement connecté. Que signifie ce concept ? Est-ce comme à Béthune, une opération pour nettoyer les voiries le jour du WORLD CLEANUP DAY , selon l’interprétation de l’épouse du maire en charge comme adjointe des nouvelles technologies(1). Que nenni ! On vous explique la démarche




La mobilité intelligente est un enjeu majeur pour les territoires, tant au niveau de l’attractivité économique que de la qualité environnementale. Dans ce contexte, un des principaux objectifs recherché par les gestionnaires est d’optimiser les espaces publics réservés au stationnement.


LA PROBLÉMATIQUE





Aujourd’hui, on estime que 30% du trafic en centre-ville est dû à la recherche d’une place de stationnement. Les conséquences immédiates sont très négatives : une congestion accrue de la circulation, une hausse des émissions polluantes, une augmentation significative des temps de parcours… La solution la plus simple à ce problème passe par l’information et le guidage des usagers vers les zones de stationnement libres. Les technologies existent et se déploient de plus en plus pour les stationnements en ouvrage, avec des capteurs aériens indiquant l’état de chaque place. Malheureusement, si des technologies existent également pour les stationnements en voirie, elles sont encore très peu mises en œuvre dans les faits. Actuellement, l’augmentation des rotations est plutôt recherchée à travers l’adaptation des politiques de stationnement : zone bleue à durée limitée, modulation des tarifs… Cependant, ces politiques ont rarement l’effet escompté à cause du non-respect de la réglementation.

Cet incivisme des usagers du stationnement est d’autant plus fort en l’absence d’une politique de surveillance efficace. Par ailleurs, la volonté d’aller vers une mobilité durable favorise le développement de nouveaux services de rue tels que les vélos ou les voitures en libre-service, les bornes de recharge pour les véhicules électriques… Mais parallèlement cette multiplication d’offres indépendantes augmente la complexité d’utilisation pour l’usager et les coûts d’investissement et de maintenance pour la collectivité.



L’offre en bref


L’innovation porte sur l’intégration de tous les besoins dans une solution SMART MOBILITY unique basée sur des systèmes connectés.




1- Pour les stationnements en voirie(1), des capteurs intelligents sont installés sur chaque place, détectent les véhicules présents et publient l’information en temps réel.


2- Pour les stationnements fermés(2), des dispositifs de lecture de plaque d’immatriculation contrôlent les accès et publient également l’information en temps réel.


3- Des panneaux de jalonnement dynamique(3) permettent alors d’orienter les usagers vers les zones de stationnement libres.


4- Des kiosques multiservices(4) installés dans les rues assurent tous les services liés au stationnement et à la mobilité durable : le paiement du stationnement, mais aussi la recharge des véhicules ou vélos électriques et la mise à disposition des vélos ou véhicules en libre-service.


5- Des véhicules connectés(5) équipés de lecteurs de plaque d’immatriculation embarqués sont utilisés par les brigades spécialisées dans la surveillance pour améliorer l’efficacité des contrôles.


6- Une application logicielle unique(6) , disponible sur les kiosques multiservices mais aussi sur smartphone, complète et finalise l’offre. Elle intègre un navigateur urbain, qui informe les usagers sur les places disponibles, l’état du trafic et les horaires des transports en commun, calcule l’itinéraire selon le meilleur rapport temps / coût, réserve si nécessaire le moyen de transport en libre-service et permet d’effectuer le paiement. Elle intègre en plus des informations sur l’activité économique et sociale à proximité : commerces, évènements culturels…


 

"On vous le confirme la SMART MOBILITY n'a rien à voir avec le WORLD CLEANUP DAY, sinon que ce sont des termes anglais…"


 

(1) NDLR : Non plus des ressources humaines comme lors du mandat précédent (délégation retirée en cours de mandat suite au malaise social), mais désormais de l'aménagement urbain, la Smart city, la mobilité durable, l'environnement et la communication institutionnelle (notamment le journal de propagande municipale)

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