Après la manifestation devant le SIVOM du Béthunois, le 7 juin, le syndicat FO a remis ça à La Rotonde, mercredi dernier lors de son conseil syndical , pour alerter les élus sur le dialogue rompu entre le syndicat et le président Pierre-Emmanuel Gibson, et distribuer le tract ci-dessus,denonçant le mépris de ces "Gens là". Non sans difficultés.
Les agents ont dû montrer patte blanche et expliquer leur action pour pouvoir se mettre en place.
En effet, la manifestation a failli ne pas avoir lieu. Les syndiqués et militants FO ont été appréhendés par les agents de sécurité du centre commercial à leur arrivée, vers 18 h 30. La sécurité du magasin Auchan a eu la consigne de ne pas nous laisser entrer par la " municipalité qui a appelé", signalet-on du côté syndical. Et le secrétaire général du syndicat, Éric Cabre ne déclolère pas :
« Je n’ai déjà pas pu avoir la date et l’heure de ce comité syndical, En tant que secrétaire général FO, agent et même citoyen payant mes impôts, on m’a refusé l’information ! Est-ce que l’on fait aussi peur que cela ? Le président peut parler de transparence, de dialogue. Depuis le 7 juin, nous n’avons eu aucune communication de la part des élus. Mon seul interlocuteur, désormais, c’est le responsable des affaires juridiques. »
On pensait cette époque résolue où les patrons appelaient les CRS pour faire évacuer les usines occupées ! Est-ce le nouveau label de la gouvernance de P E Gibson ?
DES PROPOS INCENDIAIRES
Rappelons que Le 7 juin, le syndicat FO avait mobilisé près d'une centaine personnes devant le SIVOM du Béthunois pour réclamer le versement rapide de la prime 2020 promise par le Ségur de la santé. Pierre Emmanuel Gibson avait qualifié cette manifestation de "carnaval". Ce qui a mis le feu au poudre pour le syndicat FO.
Pas très habile pour celui qui a dans le viseur de sa prétention le poste de député de la 9eme circonscription et qui veut faire du Sivom du Béthunois la rampe de lancement de son ambition
Des propos à l'origine de cette manifestation symbolique pour désnoncer le mépris de "ces gens là", pour reprendre les termes du président du Sivom du Béthunois.
UNE ACTION SYMBOLIQUE PUISSANTE
Une quarantaine de personnes étaient disposées de part et d’autres des escaliers, conduisant à la salle Olof Palme où se tenait le comité syndical, tournant le dos aux élus montant les marches. Une "action symbolique" pour dénoncer « un manque de considération » et du « mépris » de la part du président de la structure de coopération intercommunale.
UN MÉPRIS INCOMPRÉHENSIBLE DE LA PART DES ÉLUS
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