La vente des ex-logements de fonction (DGS et DGST) de la ville de Béthune rue Berthelot, à Pas-de-Calais Habitat pour réaliser des logements sociaux constitue la premier épisode de ce feuilleton. Une opération qui en soi devait contribuer à renforcer la mixité sociale en centre ville.
Le second épisode est plus surprenant. Pas-de-Calais Habitat abandonne son projet de logements sociaux et revend à un particulier un des deux logements. La légalité de cette revente interroge compte tenu du motif de la vente initiale. Nous ignorons les modalités précises de cette transaction
Troisième épisode, le particulier réaménage cette habitation et revend rapidement le bien au maire de Béthune, Olivier Gacquerre suscitant nos légitimes interrogations et provoquant un signalement. Pour le premier adjoint questionné, bien informé, Pierre Emmanuel Gibson, "il n'y a rien, à voir, c'est une opération strictement privée." C'est exact. Le premier magistrat a le droit, et il ne se s'en prive pas d'ailleurs, de se porter acquéreur de biens immobiliers. Rien d'illégal.
Par contre ce qui nous interroge c'est le processus de vente en cascade d'un bien communal destiné à des logements sociaux, vers une transaction devenue strictement privée. Nos articles sur le sujet provoquent , semble-t-il, une émotion certaine, et l'occupant actuel de l'hôtel de ville revend à son tour le logement.
Un feuilleton, nous le reconnaissons, dont le scénario est peut être soumis à caution, compte tenu de l'omerta qui règne sur cette affaire. Mais il nous semble que le conseil municipal de Béthune, comme les Béthunois auraient du être informés de ces transactions immobilières. Il s'agit pour faire simple de l'aliénation d'une partie de notre patrimoine commun, et non celui "privé" du maire de Béthune.
Ce dossier du mandat précédent renvoie étrangement aux récents 5,5 millions d'aliénation de notre patrimoine communal, découverts par Pierre Emmanuel Gibson dans les fonds de tiroirs des services de l'État (sic!), et dont on ignore le contenu. On a vendu quoi, à qui et à quel prix?
L'opacité qui entoure ces ventes génèrent, inévitablement, des doutes. Ces retentions d'information ouvrent la porte à toutes les hypothèses imaginables, même les plus inavouables.
C'est pourquoi nous réclamons plus de transparence. C'est un droit pour les Béthunois, un devoir pour les élus.
NDLR : Les élus "importants" notamment les parlementaires ont obligation de déclarer leur patrimoine . La déclaration de situation patrimoniale est effectuée en début et en fin de fonctions ou mandat. C'est la photographie de ce que le déclarant possède à la date où il fait sa déclaration. Leurs intérêts : La déclaration d'intérêts est à effectuer uniquement en début de mandat ou de fonctions.
Les déclarations de patrimoine des élus locaux ne sont pas publiées. Les déclarations d'intérêts des élus locaux sont diffusées par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique sur son site internet.
En ce qui concerne la sénatrice épouse du maire de Béthune, celle-ci a déposé sa déclaration mais celle-ci n'est pas encore publiée sur le site de la Haute Autorité sur la Transparence de la vie publique (HATVP)
Je ne vois pas le rapport avec la liste conduite par Nathalie Delbart, sinon de vouloir politiser l'affaire pour mieux l'enterrer. Que Pas-de-Calais Habitat puisse être mise en cause, cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Mais je partage la conclusion nous devons connaître la vérité !
Ils me font rire ces personnes qui crient au loup par rapport à ces transactions entre la commune de Béthune et Pas-de-Calais Habitat, mais il me semble bien que ces différentes personnes se trouvées sur la liste de Nathalie Delbart (Secrétaire de Direction de Pas-de-Calais Habitat) où on pouvait trouver Jacques Mellick (Administrateur de Pas-de-Calais Habitat) et compagnon de la Directrice du Service Urbanisme, foncier et SIG du bailleur.
Tout le monde a le droit de connaitre la vérité.
J'ai lui sur Facebook ce commentaire ci-dessous concernant l'article. Les choses sont claires