BÉTHUNE: LE CINÉMA A PERDU SON ÉTOILE. QUID DE L'ARGENT PUBLIC INVESTI ?

LA PERTE D'UNE ÉTOILE QUI COUTERAIT À LA COLLECTIVITÉ ?

« C’est le complexe le plus moderne du Pas-de-Calais », assure David Henochsberg, directeur du groupe Etoile Cinémas. « On est très heureux d’avoir un tel équipement au cœur de la ville. On a tenu l’objectif qu’on s’était donné, c’est magnifique. » se glorifie le maire Olivier Gacquerre, récupérant sans vergogne le projet ficelé et finalisé de son prédécesseur.*

Oui mais... aujourd'hui le propriétaire vend. Le résultat n'est pas au rendez-vous, paraît-il !

DES EXPLICATIONS PARADOXALES ET À LA CRÉDIBILITÉ DISCUTABLE

Pour le propriétaire, David Henochsberg c'est la faute au Covid, aux restrictions sanitaires qui ont plombé le résultat, et même une production cinématographique qui laisse à désirer. Il vend soulagé car son successeur, David Taillandier, est un professionnel. Ce qui veut dire que le projet peut être rentable...

Mais à contre cœur. Il a du*û faire un choix entre réinjecter de l'argent à Béthune ou finaliser un autre très gros projet mais à Paris : Étoile Voltaire. C'est la que le bas blesse. En d'autres termes notre PDG vend pour réinvestir ailleurs. Il faut croire que le marché n'est pas aussi médiocre qu'il veut bien le dire !

QUID DE L'ARGENT PUBLIC ?

Le complexe cinématographique béthunois a été fortement subventionné. Plusieurs millions d'euros si l'on tient compte de toutes les aides directes ou indirectes. Nous avions évoqué à l'époque le risque d'une opération que les professionnels de l'immobilier dénomment "aller-retour". Nous attirant les critiques et insultes des porteurs du projet d'hier et d'aujourd'hui.

Mais les faits sont têtus.

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Notre PDG n'est-il pas entrain de réaliser, sous prétexte de difficultés financières une bonne opération financière ? La perte d'une étoile qui couterait donc cher à la collectivité.

Il appartient aux financeurs publics de demander des comptes et de veiller à ce que l'argent public n'est pas servi la cause d'intérêts personnels plutôt que collectifs.

Même si, le maire de Béthune a une gestion des plus élastiques en ce qui concerne les subventions aux entreprises privées. Bridgestone doit toujours 1 500 000 euros de subventions indument perçues à l'agglo Béthune-Bruay !

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