Nous l'avions annoncé, le transfert de la compétence "eau" du Sivom du Béthunois à la Communauté d'agglo de Béthune-Bruays ( une obligation légale) allait par un système de vase communicant, tranférer les frais de structures absorbés par cette compétence sur les autres compétence, et toutes choses égales par ailleurs, produire une explosition des participation fiscalisées des communes : 44% à Béthune; 70% à Lapugnoy, 90% à Verquin ! Payée par les contribuables des communes adhérentes.
Du jamais vu depuis la création de l'établissement, jamais les élus d'hier n'auraient accepté une telle dérive . Comment les représentants des communes adhérentes ont-ils pu accepter, sans réaction,de telles augmentations?
Le président de la structure Pierre Emmaneuel Gibson porte une lourde responsabilité, par son immobilisme face à cette réalité. Aucune anticipation, il a joué à l'autruche. Pire, il a même augmenté le nombre de Vice-Présidents.
Rappelons que la vocation du Sivom du Béthunois était de regrouper des communes pour gérer collectivement des services que seules elles ne pouvaient assumer directement, sinon qu'en faisant appel aux entreprises du privé.
C'est à dire que le coût des prestations du Sivom du Béthunois devaient être compétitifs par rapport au secteur privé. D'ailleurs des procédures de mise en concurrence éxistaient à l'époque systématiquement mobilisées, et permettaient aux communes de choisir en toute toute connaissance.
Ce n'est plus le cas actuellement. L'esprit d'une intercommunalité de prestation de services, efficace et compétitive, a disparu.
Le Sivom du Béthunois n'est plus compétitif, c'est devenu le symbole de l'anti-gestion et de l'accumulation des dysfonctionnements, et d'une utilisation politicienne de ses ressources.
Le transfert des compétences est réalisé pour une durée déterminée de 9 années. Espérons que les élus des communes adhérentes ne trahiront pas une nouvelle fois le portemonnaie des contribuables, et de l'intérêt de leurs communes !
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