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Premier sondage 2022 : Macron fait la course en tête, Pécresse et Le Pen au coude-à-coude

La première vague quotidienne du baromètre OpinionWay-Kéa Partners pour « Les Echos » et Radio classique sur la course à l'Elysée est publiée ce lundi. Le chef de l'Etat est crédité de 26 % des voix, loin devant les candidates du RN et de LR qui obtiendraient l'une et l'autre 16 % des suffrages. Eric Zemmour reste en embuscade à 13 %.

A 16 % des intentions de vote, Valérie Pécresse est au coude-à-coude avec Marine Le Pen pour être au second tour face à Emmanuel Macron (ELIOT BLONDET-POOL/SIPA)

La course à la présidentielle est bel et bien lancée, avec presque tous les candidats sur la ligne de départ . A partir de ce lundi, « Les Echos » et Radio classique publieront chaque jour le Baromètre OpinionWay - Kéa Partners mesurant les intentions de vote pour la présidentielle avant le premier tour, prévu le 10 avril 2022. Pas moins de 500 personnes seront interrogées chaque jour par OpinionWay et les résultats prendront en compte trois jours, soit un total de 1.500 personnes par vague quotidienne.


La première vague de ce baromètre ne mesure pas de grand changement dans le rapport de force par rapport à la fin de l'année dernière. Crédité de 26 % des voix, Emmanuel Macron fait toujours largement la course en tête au premier tour, avec 10 points d'avance sur Valérie Pécresse (16 %) et Marine Le Pen (16 %). A égalité, les deux femmes se disputent, pour l'instant, une place au second tour. Le président l'emporterait assez aisément au second tour avec 54 % des voix face à Valérie Pécresse et 58 % face à Marine Le Pen. « Emmanuel Macron bénéficie toujours de sa fonction présidentielle et de ne pas être encore un candidat dans l'arène, ce qui est pour lui un atout non négligeable », analyse Bruno Jeanbart, vice-président d'OpinionWay. Son allocution pour les voeux de Nouvel An très suivie et le regain de l'épidémie de Covid lui ont peut-être profité pour ce premier vague du Baromètre. Alors que Valérie Pécresse et Marine Le Pen étaient moins visibles médiatiquement ces deux dernières semaines.



Derrière, le match est lancé entre Valérie Pécresse et Marine Le Pen. La présidente de la région Ile-de-France " n'a pas de dynamique ascendante, mais elle ne perd pas non plus l'effet de son investiture lors du congrès de LR début décembre", note Bruno Jeanbart.


Zemmour face au risque du vote utile


De son côté, Marine Le Pen pâtit de la concurrence d' Eric Zemmour. A 13 % des intentions de vote, le polémiste ne connaît plus de dynamique comme cela a été le cas à l'automne dernier, mais il n'a pas encore dit son dernier mot.

« Il a cassé sa progression mais ne marque pas de baisse marquée. Il reste à niveau élevé pour un candidat sans parti, avec le second tour à sa portée, poursuit Bruno Jeanbart. Pour lui, l'enjeu est de résister au vote utile et de casser le scénario d'une lutte entre Valérie Pécresse et Marine Le Pen pour une place au second tour. »


A gauche, faiblesse et division sont au rendez-vous. Le total des voix de gauche atteint seulement 26 % et est reparti entre sept candidats, dont deux d'extrême gauche. Aucun candidat n'émerge et aucun d'entre eux n'a de dynamique. Dans ce paysage, Jean-Luc Mélenchon arrive en tête (9 %) devant Yannick Jadot (7 %) et Anne Hidalgo (4 %). « Anne Hidalgo est en difficulté très nette et sa candidature n'atteint même pas le niveau de Benoît Hamon au premier tour de 2017 [6 %, NDLR] », note Bruno Jeanbart.

L'irruption possible de Christiane Taubira dans le paysage pourra rebattre quelques cartes, sans aucune certitude de déclencher une dynamique.



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