POLITIQUE SPECTACLE : OLIVIER GACQERRE GACQUERRE S'INSPIRE-T-IL DE BORIS JOHNSON ?

Le maire de Béthune poursuit en cette période estivale ses gesticulations médiatiques, probablement pas aussi saugrenues qu’elles n’y paraissent au premier abord.

POLITIQUE SPECTACLE

Après être devenu le roi incontesté du toboggan, du domino de palettes, le voici se donnant en spectacle du côté de la mosquée, affublé de genouillères et coudières grotesques destinées à prévenir une potentielle chute douloureuse de trottinette.

RIDICULE MISE EN SCÈNE

Dans son souci d’images dynamiques alimentant son flot d’actualités permettant de masquer l’essentiel et de dissimuler ses légèretés, il a pourtant oublié une règle essentielle. On ne saurait que trop lui conseiller pour l’avenir le port du casque pour une telle activité à risques. L’accident est toujours bête, une chute si vite arrivée.

PITRERIES BRITANIQUES

Avec ses pitreries récurrentes, toujours dénoncées avec vigueur et pertinence sur « Terres du Nord Matin », il s’inspire à l’évidence du parcours de Boris Johnson.

Connaîtra-t-il la même fin peu glorieuse ? Un remake béthunois du « Partygate » est-il envisageable ?

PITRERIES BÉTHUNOISES

Difficile de prévoir l’avenir, mais son opposant au conseil municipal, biberonné à la rhétorique du RN, n’est pas prêt de lui faire de l’ombre. Totalement absent de Béthune, hormis en période électorale, il est focalisé à gérer le prospère fonds de commerce bruaysien, et s’affiche fièrement comme le remplaçant d’une élue parachutée. Il se persuade que l’étiquette « RN » et le visage de Marine LE PEN absout de tout.

Olivier GACQUERRE a compris que l’avenir de la politique réside dans la représentation et la célébrité.

C’est ainsi que son poisson pilote, en mode cheval de Troie sur Facebook, est aujourd’hui élu à ses côtés. A l’instar de Caroline PARMENTIER remerciée pour services rendus à sa patronne, il connait le même destin : une reconnaissance officielle. La soupe doit être bonne.

Olivier GACQUERRE a créé autour de lui, avec l’argent du contribuable, un Etat dans l’Etat : un service pléthorique de communication entièrement à sa solde ; pratique allègrement pointée du doigt par la Chambre Régionale des Comptes du côté de la communauté d’agglomération.

Mais il faut reconnaitre que l’image d’Olivier GACQUERRE est à ce jour bien supérieur aux critiques objectives de sa gestion calamiteuse pour l’avenir.

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Il peut s’en réjouir. Son pari a réussi. La pilule est passée : un discours totalement creux teinté de truismes, et, de temps à autre pour donner le change, une saillie médiatique pour gonfler des muscles atrophiés.

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Olivier GACQUERRE n’a pourtant rien à craindre de ses frasques. Son opposition est aussi légère qu’un fétu de paille.

Il peut donc continuer à se donner en spectacle. Des centaines de milliers d’euros dépensés pour promouvoir le vélo (4 jours de Dunkerque) ou faire de Béthune une discothèque à ciel ouvert (fête du 14 juillet), en attendant les blousons noirs et les bananes de la rentrée (Béthune Rétro).

Donner du pain et des jeux à la population, voilà la potion municipale. Rien de tel pour accroitre sa popularité et sa célébrité.

Celle qui permet à Olivier GACQUERRE et ses affidés de passer pour ce qu’ils ne sont pas.

Mais l’essentiel n’est nullement là. Il donne à la population ce qu’elle a envie de voir ou d’entendre.

Bonnes vacances aux cigales.

Jacques ARISTOPHANE