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Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

"PLACARDISÉ" AU CONSEIL DÉPARTEMENTAL, IL ATTERRIT À L'AGGLO BÉTHUNE-BRUAY ?

Dernière mise à jour : 19 nov. 2021


Michel Dagbert éphèmère president du conseil départemental du Pas-de-Calais et Olivier Thierry son, non moins éphémère, conseiller culruel



Olivier Thierry a été élu directeur de la Cité des Électriciens à Bruay-La-Buissière lors d’un conseil d’administration la semaine dernière. Dans son parcours professionnel nous découvrons qu'il est un agent du Département du Pas-de-Calais, et qu'il a été chargé de la culture au cabinet de Michel Dagbert, quand ce dernier a été l'éphémère président du Département.


Nous étions prêt à enfourcher le cheval de la dénonciation citoyenne d'un nauséabont entre-soi, tant la famille Dagbert est connue pour son népotisme. Le fils Julien Dagbert, qui aussi vice-président de l'agglo en charge de la culture et président de sa "filiale" : l'Établissement Public de Coopération Culturelle (EPCC) de la Cité des Electriciens, a succédé à son père à la mairie de Barlin, dans la pure tradition oligarchique du bassin minier.

Un père qui a recruté son frère comme chauffeur, avec un salaire de directeur, quand il a été président de la sulfureuse société d'aménagement ADEVIA. Qu'il a conduite presque au dépôt de bilan, comme le dénonce le livre "Histoires de Tricheurs".

Mais les apparences seraient trompeuses. La réelité plus complexe, mais non moins suspicieuse...


UN RECASEMENT QUI INTERROGE


Une source sûre et proche du conseil départemental du Pas-de-Calais, nous révèle que le nouveau directeur de la Cité des Électriciens a notamment été directeur du musée départemental de Flandre à Cassel (2003-2004), chef de projet au musée d’art moderne (LaM) à Lille (2004-2011) ou encore très brièvement (quelques mois) au cabinet du président du département, pour aboutir, pour quelques mois également, comme responsable du château d’Hardelot.


Quelques mois car ses prestations n'auraient pas donné satisfaction, et sa gestion aurait été tachée par quelques faiblesses. il aurait été débarqué par un certain président dénommé Dagbert, pour finir dans un "placard" du service culturel du département du Pas-de-Calais. Difficile dans ces conditions, de voir la main du sénateur dans le recrutement d'Olivier Thierry comme directeur de la Cité des Électriciens.

Michel Dagbert serait-il pris d'un remord tardif en le recommandant ? Un directeur dévoué par reconnaissance à son fiston. Le syndrome de Stockholm en quelque sorte !


Ce recrutement par l'agglo Béthune-Bruay suscite également d'autres hypothèses explicatives, plus ou moins crédibles.


Le département a-t-il voulu économiser une charge financière qui plombe son service culturel , en parachutant son "placardisé" dans une structure dont il est membre et financeur ? Ou le président de l'agglo a-t-il installé un directeur, qui ne porte pas dans son coeur les Dagbert, et sera à ses ordres (peut être un peu trop machiavélique pour les neuronnes du aussi maire de Béthune) ? Etc.


Ou tout simplement et surtout parce que Olivier Thierry a été le meilleur des candidats !


LA VOIE DE LA PORTE DE SORTIE


Il succède à Isabelle Mauchin, première directrice de la structure bruaysienne qui avait pris ses fonctions en janvier 2020. Comme le souligne la Voix du Nord, cette dernière a sûrement fait les frais des tensions apparues récemment alors que l’agglomération a réduit sa participation dans la structure, en passant de 900 000 € à 700 000 € . .

Une directrice qui montra sa détermination pour sauver ce superbe équipement, notamment à la mémoire des mineurs, dont le président de l'agglo souhaitait réduire la voilure. Comme elle l'exprine dans la video ci-dessous où transparaît son engagement pour la reconvertion du territoire et le rôle de EPCC da la Cité des Électriciens pour cette magnifique aventure. Qui malheureusement semble empruntee le sentier des petits comptables, à courte vue et à l'unique ambition de se faire réelire.




Pour en faire à terme, selon les rumeurs de couloirs de l'agglo, un équipement de quartier, au fonctionnement largement financé par la ville de Bruay-la-Buissière. Une directrice qui vit son avenir professionnel prendre mécaniquement la voie de la porte de sortie.

Que cette dernière n'ait pas postulé à sa propre succession, comme la souligne lamentablement hypocrite Julien Dagbert, est compréhensible, dans cet environnement pollué par une opacité gestionnaire... et de moutons de Panurge.


Bon courage au nouveau directeur. Pour le développement de la structure ou un enterrement en douceur ?








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