PIERRE-EMMANUEL GIBSON, PRÉSIDENT DU SIVOM DU BÉTHUNOIS MENT-IL PAR IMBÉCILITÉ ?
Le Sivom du Béthunois va augmenter de 3% le prix de tous les repas produits par la cuisine centrale, renommée pompeusement Unité Centrale de Production des Repas.Un changement purement sémantique. La qualité des repas est toujours aussi variable que l'humeur d'un cuisinier bipolaire.
LE SIVOM REPERCUTE L'INFLATION
On comprend que c'est une répercussion brutale de l'augmentation du prix de certaines denrées alimentaire et du coût de l'énergie. En effet, une récente étude de l’Insee établit que le prix des produits alimentaires a augmenté de 3,4 % sur un an en France. Cette valeur représente évidemment une moyenne et les prix de certains aliments ont littéralement explosé. C’est le cas de produits couramment consommés comme le poisson, la viande, les produits à base de blé dur (pâtes, couscous) et les fruits et légumes, dont les hausses vont de 6 % à… plus de 20 % !
POURQUOI MENTIR ?
Le président du Sivom du Béthunois affirme que pour "protéger" les communes adhérentes, l'établissement utilisait ses "réserves financières" pour atténuer la répercussion de l'inflation.
C'est totalement faux.
La compétence "restauration collective" ne dispose pas de disponibilités financières, et on ne peut utiliser les éventuels excédents d'une autre compétence pour équilibrer cette compétence. D'ailleurs nous sommes dans le cadre d'un Sivom à la carte, ce ne sont pas les mêmes communes qui adhèrent à une compétence donnée.
Le président du Sivom du Béthunois triche-t-il par imbécilité, ou il y a anguille sous roche ?
UNE ATTITUDE TROP PASSIVE
Le Covid, la grippe aviaire, la guerre en Ukraine n'explique pas tous, et certains fournisseurs profitent de l'aubaine pour augmenter leur marges... C'est pourquoi, accepter passivement la répercussion des coûts, en poussant certes des cris d'Orfraie et en gesticulant des manches, n'est pas la solution pour Lelio Pedrini, président du Sivom du Bruaysis, qui s'insurge contre ces augmentations générales du prix des denrées alimentaires, comme celle du beurre, du lait, des fruits et légumes.
"A priori tout se fabrique en Ukraine avec des augmentations ahurissantes" constate-t-il. Il a donc demandé à rencontrer certains de ses fournisseurs pour avoir des explications sur des "augmentations mal justifiées".
Une attitude responsable et soucieuse de la défense des communes et des usagers de la restauration collective, qui contraste avec le passéisme de Pierre-Emmanuel Gibson, qui propose une nouvelle augmentation des coûts en décembre si nécessaire...
FAIRE PREUVE D'IMAGINATION
Il est possible aussi de revoir la composition du bol alimentaire, en maintenant certes la qualité, mais en utilisant des produits qui subissent moins l'augmentation des prix. Ce qui nécessite imagination, savoir faire innovant et volonté politique.
Certains préconisent même, pour minimiser le coût de la prestation, de recourir au "pain perdu". Là, le Sivom du Béthunois est à l'avant-garde, c'est déjà le pain presque quotidien, les Week-end dans les maisons de retraite gérées par l'établissement.
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