La mandature d’Olivier Gacquerre a la tête du Sivom du Béthunois n’a pas été particulièrement brillante, notamment en termes de développement. C’est plutôt la stagnation voire la régression avec la perte de la compétence « production-distribution de l’eau ».
UN BILAN DE LOSER
Une mandature marquée par plusieurs scandales, dont celui de la cuisine centrale et ses conserves au mieux et ses tomates farcies à la peau de dinde…au pire. Une gestion chaotique du personnel, avec un changement de direction et de chefs de service aux motivations plus politiques que gestionnaires, semble-t-il.
La gestion des centres de loisirs, notamment sans hébergement, constitue le dernier avatar de cette triste incurie. Des centres perturbés certes par le covid 19, mais le virus n’explique pas à lui tout seul la pagaille administrative et le gaspillage d’argent public. Et le numéro de gonflette du nouveau président est des plus inquiétant.
UNE NÉGATION DE L’ESPRIT INTERCOMMUNAL
Le nouveau président se flatte de l’organisation de colonie de vacances à Mers-les-Bains. Si on en parlait sans langue de bois. On apprend ainsi que le Sivom n’est pas depuis 2009 l’organisateur des « colonies » mais fait appel à un prestataire, en l’occurrence l’ADAV se situant à Bergues. Une véritable « dénaturation » du concept d’intercommunalité !
Cette association, considérant qu’il y avait trop de restrictions à prendre en compte, dans le contexte de l’épidémie, n’a pas organisé de séjours comme elle le faisant chaque année.
Les élus ont donc décidé d’organiser des séjours pour les enfants et pour les adolescents. Comme le nombre d’adolescents n’était pas suffisamment, tout le monde s’est retrouvé au même endroit.
PAGAILLE ADMINISTRATIVE
Sauf que le fameux centre de vacances (colonie) est déclaré en accueil de loisirs et que la déclaration effectuée auprès du ministère de la cohésion sociale est déclarée en accueil de loisirs sans hébergement. Le lieu de cet accueil se situe à mer les bains !
D’ailleurs il n’y a pas de délibération votée pour cette mise en place de séjours. Quid du prix facturé aux communes, du projet éducatif à écrire obligatoirement par la collectivité organisatrice, de la légalité de cette activité…
Le SIVOM a contourné la loi de manière malhonnête en déclarant un camping pendant un centre de loisirs sans hébergement et a même fourni au directeur une fiche de déclaration centre de loisirs sans hébergement !
Le projet éducatif et d’organisation écrit par le SIVOM à ce propos (il date de plusieurs années) prévoit que le taux d’encadrement tienne compte du directeur faisant partie de l’effectif comme cela est permis en centre de loisirs mais interdit en colonie...
Cerise sur le gâteau, il semble que plusieurs responsables administratifs de cette opération ont été condamnées il y a une quinzaine d’années pour avoir oublié un enfant dans un parc en revenant d’une activité...
GONFLETTE
Sans scrupules, le nouveau président gonfle les chiffres de fréquentation. À titre d’exemple, à AUCHEL les centres de loisirs tournaient à 250 enfants par jour, la fréquentation tombe cette année entre 60 et 80 enfants. Que l’effet de l’épidémie ?
Pour la « colo » à Mers les bains la meilleure semaine, 26 enfants ont été accueillis !
GASPILLAGE D’ARGENT PUBLIC
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