Jean-Claude Gaudin a été condamné à six mois de prison avec sursis (Capture d'écran TdNM)
L’ancien maire de Marseille Jean-Claude Gaudin a été condamné à six mois de prison avec sursis dans l’enquête sur les heures supplémentaires indues des agents municipaux
La gestion municipale de Jean-Claude Gaudin a été épinglée par la justice. L’ancien maire de Marseille a été condamné ce mercredi à Paris à six mois de prison avec sursis pour avoir tardé à mettre un terme à un système généralisé d’heures supplémentaires indûment accordées aux agents municipaux, sans travail effectif. Avec son directeur de cabinet, quatre autres anciens responsables de l’administration et l’ex-directeur du Samu social, il était poursuivi pour « détournement de fonds publics par négligence », dans le cadre d’une enquête du Parquet national financier (PNF) entamée en 2017, après une première enquête du parquet de Marseille.
Il a reconnu sa culpabilité. L'ancien maire de Marseille entre 1995 et 2020, Jean-Claude Gaudin, a été condamné à six mois de prison avec sursis, mardi 22 mars, pour "détournement de fonds publics par négligence", après avoir tardé à mettre un terme à un système généralisé d'heures supplémentaires indument accordées aux agents municipaux, sans travail effectif.
L'ancien élu, jugé à partir de 14 heures mardi à Paris, avait décidé de plaider coupable, avait appris lundi France Bleu Provence auprès du Parquet national financier (PNF).
Alors que Jean-Claude Gaudin était à la tête de la cité phocéenne, quelque 800 agents ont été payés pour des heures supplémentaires qu'ils n'ont pas effectuées, et la justice soupçonnait l'ancien élu d'avoir été négligent dans le respect de la loi. Ce dernier a d'abord nié les faits, avant de choisir de plaider coupable.
Cette reconnaissance de culpabilité lui permet, malgré une condamnation, d'éviter la peine d'un an de prison et de 15 000 euros d'amende qu'il encourait. Elle permet également à Jean-Claude Gaudin d'éviter une audience de deux semaines durant lesquelles sa gestion aurait été étalée publiquement.
J'en connais un qui devra plaider coupable en ayant un emploi fictif ou illégal payé par la ville pour son enrichissement personnel . N'est ce pas Socrates !!!.