Nous n'avons pas attendu la publication du livre "Les Fossoyeurs", et succomber à l'air du temps, pour dénoncer les carences dans la gestion des EPHAD du Sivom du Béthunois. Nous vous recommandons vivement notre article sur ces graves dysfonctionnements. LIRE ICI .
UNE GAUFRE POUR DINER
Dans notre article-enquête précédent, nous évoquions essentiellement la nutrition, qui avait tout de l'odeur d'une évidente inquiétante maltraitance alimentaire. Alors que le Président du Sivom du Béthunois se pavane et se gargarise médiatiquement avec la construction de la nouvelle Unité de Production Collective de Repas (UPCR), les seniors ont toujours dans leur assiette du diner, au mieux un croque-monsieur si ce n'est une simple gaufre industrielle.
De même pour la collation qui réduit à la plus simple expression, voir photo ci-dessus.
QUAND ON VEUT TUER SON CHIEN
Que dire de l'entretien de ces établissements ? Veut-on comme pour la résidence senior des Sorbiers, les laisser se dégrader pour mieux justifier demain leurs fermetures.
Il est vrai que la cité de Buridan va se doter de résidences seniors de standing…
UN PERSONNEL DÉVOUÉ MAIS INSUFFISANT
Si ces établissements peuvent survivre, c'est grâce au dévouement de leurs agents, toutes catégories confondues. Difficile de produire des chiffres concernant les effectifs et surtout les affectations réelles (1), mais au-dire de tous, il y a eu des réductions drastiques depuis leurs ouvertures. L'opacité là aussi est la règle.
À titre d'exemple, un demi poste de médecin coordinateur pour toutes les deux EPHAD médicalisées, qui de plus doit intégrer dans son cahier des charges les deux crèches de Verquigneul et de Lapugnoy .
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