MALAISE SOCIAL À L'AGGLO BÉTHUNE-BRUAY : ENCORE DE L'AMATEURISME !

C'est un secret de polichinelle, le climat n'est pas la joie à la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay. Nous recevons régulièrement à la rédaction des "SOS" d'agents de cette collectivité dénonçant soit du harcèlement, soit des pressions de petits chefs, etc. Les arrêts maladie pour burn-out ou dépression se multiplient.

La gestion des ressources humaines n'est pas la tasse de thé du président "petit comptable sans bras", et ce ne sont pas les agents de la ville de Béthune qui nous contrediront. Où du Sivom du Béthunois, dont le président-premier adjoint à la ville de Béthune qualifie la manifestation revendicative des employés de cette structure de "carnaval".

C'est ce que dénonce le syndicat UNSA de l'agglo Béthune-Bruay, par la voix de son représentant dans l'institution Laurent Massart :

"Les conditions de travail sont de plus en plus difficiles pour plusieurs raisons et cette situation pèse sur l'état psychologique des agents"

Et le syndicaliste de citer la manque de visibilité sur l'avenir et surtout la pression qu'engendre un audit en cours et qui s'éternise. Des facteurs qui génèrent légitimement et mécaniquement l'inquiétude et que connaissent parfaitement les experts en conduite du changement, en les intégrant dans leur démarche pour les maîtriser. Un principe de base on ne joue pas contre les agents, mais avec, et en particulier leurs représentants.

Si on peut comprendre qu'un nouveau président veuille changer les méthodes de travail, on ne peut qu'être interpellé par la méthode retenue, qui respire un amateurisme dangereux, et qui considère les agents comme des pions ou des variables d'ajustement.

Visiblement le président et son vice-président en charge des ressources humaines, jouent aux apprentis sorciers, ou n'ont rien compris !

C'est inquiétant à ce niveau de responsabilité.