Le président de l'agglo Béthune-Bruay, nous a fait un grand numéro de castagnettes, sur l'air "je suis un grand démocrate" en attribuant royalement à chaque groupe politique de l'institution les mêmes droits (le même nombre de caractères) pour s'exprimer dans le bulletin de propagande intercommunale :
" Les tribunes libres sont rédigées par les groupes d’élus qui font partie du Conseil communautaire. Chaque groupe est libre de s’exprimer. Conformément au règlement intérieur, les textes sont publiés tels qu’ils nous sont envoyés. Ils sont limités à 1 500 caractères espaces compris. Les signataires de ces tribunes libres sont entièrement responsables de leur contenu."
Un donneur de leçon dont devrait s'inspirer le maire de Béthune en ce qui concerne la liberté d'expression de l'opposition municipale béthunoise.
BÉTHUNE CAPITALE DE LA RÉTENTION D'INFORMATION
Que ce soit les magistrats financiers de la Chambre Régionale des Comptes, l'association de lutte contre la corruption : ANTICOR, ou encore notre site de lanceur d'alertes, tous dénoncent la rétention liberticide de l'information par l'exécutif municipal, le manque de transparence dans la gestion, et surtout le mensonge institué comme mode de gestion. Avec en corollaire des tentatives pour museler l'expression de l'opposition.
Pierre Emmanuel Gibson, Premier adjoint est le candidat favori du concours
En ce qui concerne l'expression dans le bulletin de propagande municipale des groupes politiques composant le conseil municipal de la ville de Béthune, elle est fixée par le règlement intérieur du conseil municipal qui détermine le nombre de caractères autorisés en fonction du nombre d'élus.
Une pratique de la démocratie locale qui correspond mieux à la conception archaïque du maire de Béthune du fonctionnement des institutions locales, fondé sur le clientélisme communautariste, l'enfumage festif et bien sûr la rétention d'information. C'est le label de la gestion municipale à la sauce de nos cumulards d'indemnités.
RÉGLEMENT INTÉRIEUR DE LA VILLE DE BÉTHUNE
Rappelons que le conseiller municipal d’opposition Rassemblement national (RN), Alexandre Maeseele, a décidé d’attaquer la délibération portant sur le règlement intérieur de la ville de Béthune auprès du Tribunal administratif. En cause, le refus de la majorité de l’autoriser à poster des publications sur la page Facebook de la ville de Béthune. Alexandre Maessele a pris la peine d’interroger les services de la préfecture sur ce refus, par courrier en date du 17 décembre. Il a reçu une réponse datée du 5 février sur ce sujet. On peut y lire, « Vous relevez l’absence de place réservée au droit d’expression des élus notamment sur le compte Facebook de la collectivité. »
La préfecture rappelle que la loi autorise les élus d’opposition à s’exprimer dans le bulletin municipal et précise que cela prévaut pour « les publications sur papier ou sur support numérique comme internet et Facebook (…) Je vous informe que j’ai demandé au maire de Béthune d’inviter son conseil à délibérer de nouveau sur le règlement intérieur afin de le corriger sur ces points. » On attend avec impatience le jugement du TA de Lille
PORTRAIT D'UN FAUX-CUL
Deux positions, deux comportements qui s'opposent et fleurent bon l'hypocrisie. Les habitants du territoire s'interrogent légitimement : qui du président de l'agglo Béthune-Bruay ou du maire de Béthune est un faux-cul ?
Vous connaissez le serveur de cette soupe nauséabonde qui s'inspire des pratiques remugles de politicards professionnels, qui crachent hypocritement et sans ambages sur nos valeurs républicaines.
Voila encore un exemple de la duplicité de certains élus.