C'est bien triste mais l'immobilisme ou l'incapacité d'agir se cache dans des postures qui singent l'action. Il y a un problème sérieux pour le commerce en centre ville de Béthune, on recrute un manager. Il y a des logements insalubres, on recrute un chargé de mission, il y a... on recrute(1). Le dernier avatar du management à la sauce Gacquerre, c'est le recrutement d'un chargé de mission "pour suivre" un plan de lutte contre le bruit (réalisé par les services de l'État). Comme les vaches regardent passer les trains.
Il y a de sérieux problème de sécurité à Béthune, on crée une ridicule commission de veille qui s'est endormie, on signe des conventions de partenariat (qui existaient déjà dans la pratique). Ou, pour enterrer une idiotie de Pierre Emmanuel Gibson (en expert en la matière), on crée une commission. Souvenez-vous de son initiative pour faire payer deux fois, par les contribuables le ramassage des déchets verts.
Et cerise sur le gâteau, on recrute pour la communication. Onze agents rien qu'à la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay. Pour distiller une propagande sur le dynamisme de l'institution, qui ne remplit pas ses missions, comme le soulignent les magistrats financiers de la Chambre Régionale des Comptes des Hauts de France !
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