CUISINE CENTRALE DU SIVOM DU BÉTHUNOIS : REPORT DE L'OUVERTURE. C'EST LA FAUTE À L'UKRAINE !
Dernière mise à jour : 13 sept. 2022
Nous commencions à nous inquiéter sur la santé du journaliste, délégué à la production de publireportages sur l'Unité Centrale de Production de Repas du Sivom du Béthunois. Nous avions droit à des articles réguliers presque sur le mode des feuilletons d'antan : on a décidé de construire, on a posé la première pierre, on a on a, etc. Il faut reconnaître un certain talent à notre gratte papier qui réussi la prouesse régulière de noircir les trois quarts d'une page de notre quotidien local, avec des informations dont la pertinence nous échappe, mais qui permettent au président de la structure, de nous servir ses salades habituelles, assaisonnées à la sauce banalité épicée de médiocrité.
Pierre Emmanuel Gibson s'était déjà distingué comme premier adjoint de la ville de Béthune pour avoir trouvé 5,5 millions d'euros d'aliénation du patrimoine communal dans les fonds tiroirs des services de L'État ! Il est sélectionné pour le prix européen de l'explication la plus imbécile
Cette fois c'est le report de l'ouverture de cette cuisine centrale prévue pour la rentrée scolaire au mois d'octobre. Des problèmes d'approvisionnements des fournisseurs à cause de la guerre en Ukraine ! On insiste pas davantage sur le ridicule de l'explication, qui fait de Pierre Emmanuel Gibson le lauréat toutes catégories de l'explication la plus conne. Rassurez-vous les autres cuisines centrales du sont prêtes pour la rentrée scolaire et bien approvisionnées. Même l'ancienne du Sivom du Béthunois...
La réalité est toute autre. Nous avions déjà signalé l'amateurisme dans la gestion en amont de ce projet. Nous sommes encore aujourd'hui incapable de connaître le coût de cet investissement et le montant des subventions obtenues. Et en bout de course, le prix des futurs repas, en tenant compte évidemment des frais de structure que paient par ailleurs les communes adhérentes. De la transparence quoi ! Arrêtons de tricher.
Là aussi on peut s'interroger sur l'amorphisme décevant des délégués syndicaux. Ils font au mieux acte de présence, et digèrent sans broncher les grossiers mensonges du président, en attendant le pot de clôture de séance ! En paraphrasant La Boétie, nous dirons que les idiots gouvernent car nous acceptons leurs conneries !
Le chantier rencontre des difficultés. Cela arrive parfois même aux meilleurs maîtres d'ouvrages public. Qui ne se cachent pas derrière leurs petits doigts pour donner les explications plosives, en toute honnêteté. Mais quand on fait de l'opacité mensongère la colonne vertébrale de sa gestion, on est condamné à mentir sans fin. Le mythe de Sisyphe de la soupe à la grimace
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