top of page
Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

LE MAIRE DE BÉTHUNE EST CONTRE LES PROJETS PHARAONIQUES... SAUF POUR L'ENFUMAGE DE SON IMPUISSANCE!

Dernière mise à jour : 15 févr. 2022


Associé à Stéphane Saint André, Olivier Gacquerre s'est acharné contre les projets pharaoniques de Jacques Mellick. lors des élections municipales de 2008. 0n leur doit la suppression du projet du pôle gare et de sa patinoire, 1,8 millions jetés par la fenêtre des indemnités aux entreprises. On leur doit la suppression de la Halle sur la Grand Place qui devait faciliter l'équilibre financier du son parking souterrain.


ILLUSTRATION TdNM

On doit aussi à l'Olivier Gacquerre et à Jacques Mellick ( Stéphane Saint André comme JPC étaient farouchement pour) l'abandon du projet de tramways, et une opposition farouche au BHNS (avec notamment son acolyte et adjoint Hakim El Azouzi, qui a même été l'initiateur d'une pétition en ligne). Un BHNS qui ne passe pas centre ville de Béthune et s'arrête à la gare. Mais qui dessert bien la zone commerciale de la Rotonde.


Plus récemment il veut transformer le pharaonique Centre d'Arts Martiaux, en salle de fête intercommunale polyvalente, réduire le pôle de loisir Loisinord, connu dans la France entière, à un équipement de quartier de la ville de Nœux-les-Mines, etc.


ILLUSTRATION TdNM



Tout un ensemble de décisions (la liste n'est pas exhaustive) qui lui valle le glorieux surnom de "petit comptable". C'est pourquoi, s'inspirant d'initiatives qui existent depuis des années, depuis 1930 à Grenoble, le locataire actuel de l'hôtel de ville de Béthune s'est drapé du costume de l'inventeur du téléphérique urbain.



"Pschent" des pharaons (Capture écran TdNM)


Il veut relier Béthune à la Métropole Lilloise avec ce mode de déplacement. Certes cela existe déjà, avec succès, pour franchir un obstacle au sein d'une ville, comme une rivière par exemple , mais là on franchit allègrement une étape pour aller vers un réseau téléphérique interurbain. Le maire de Béthune, se coiffe du "pschent" des pharaons !




Téléphériques urbains : de Paris à Toulouse, ces villes qui s’envoient en l’air



TELEPHERIQUE DE BREST PHOTO BREST METROPOLE

Le téléphérique urbain se développe comme nouveau moyen de transport vert. Celui de Brest a ouvert en septembre 2016. Les deux cabines du téléphérique urbain de Brest vont et viennent déjà au-dessus du fleuve Penfeld qui traverse la ville. Ces nacelles ont la particularité de faire le chemin l’une au-dessus de l’autre (et pas à côté), et permettent de faire un trajet de 320 mètres en trois minutes, chacune véhiculant 60 passagers.

TELEPHERIQUE DE TOULOUSE PHOTO VILLE DE TOULOUSE



L'“aérotram” toulousain relie plusieurs sites médicaux, dont le CHU, en une dizaine de minutes à peine (contre 45 minutes par la route). Selon le gestionnaire du réseau toulousain, Tisséo, 14,3% des automobilistes pourraient troquer leur voiture pour ce mode de transport. Sur une longueur de trois kilomètres, il pourra transporter 8 000 passagers par jour à bord de 14 cabines et enjambera la Garonne, pour un coût d'un peu plus de 82 millions d'euros.


TELEPHERIQUE GRENOBLE BASTILLE PHOTO VILLE DE GRENOBLE

Grenoble : ils l’ont fait… dans les années 30. Le premier téléphérique urbain date d’avant l’obligation d’expropriation que nous évoqueront ci-après : il a été construit en 1934. Il relie la ville au site touristique de la Bastille. Depuis 1976, il transporte des “bulles” qui peuvent chacune accueillir six personnes. Mais ce n’est pas à proprement parler un transport urbain, car il n’est pas pleinement intégré au réseau de transports de la ville.

Plus récemment, dix ans après le début du projet, le premier projet de téléphérique en Île-de-France, entre Villeneuve-Saint-Georges et Créteil, a reçu un avis positif.


Rappelons que le conseil Régional du Nord-Pas-De-Calais avait envisager le téléphérique urbain pour le lien fixe entre Lille et le Bassin minier. Abandonné car trop couteux .

Est-ce le redécouverte de cette vielle chimère qui a alimenté la déraison du "Petit Comptable" ?


UN NOUVEAU MOYEN DE TRANSPORT ?



C’est le nouveau moyen de transport que vous verrez sûrement débarquer dans les villes grandes et moyennes d’ici quelques années : le téléphérique urbain.

Ce mode de transport qui repose sur des cabines accrochées à un câble au-dessus du sol est de plus en plus prisé par les villes. Pourquoi en parle-t-on maintenant ? Parce qu’avant, il n’était tout simplement pas possible de construire un téléphérique en milieu urbain sans exproprier tous les habitants qui se situaient sous le tracé des cabines. Ces textes, datant des années 1940, avaient annulé tout l’intérêt d’un transport aérien. Il a fallu attendre une ordonnance de novembre 2015 pour lever cette obligation d’expropriation des habitants vivant sous un téléphérique - tout en assurant des garanties. Plus léger et moins coûteux à installer qu’une ligne de tramway, un téléphérique est aussi un moyen rapide de relier deux points éloignés ou séparés par un obstacle, comme un fleuve par exemple - ce sera le cas à Brest et Toulouse. Et la preuve de l’attrait pour le téléphérique, c'est que l'un des fabricants français, Poma, a investi en début d'année 20 millions d'euros dans ses usines.


POURQUOI CET EMFUMAGE


Pour le aussi président de l'agglo ce projet est "séduisant" pour la politique spectacle. Mais c'est surtout le moyen de faire diversion, car l'agglo Béthune-Bruay traverse une brutale zone de turbulence.

Capture écran auto-journal TdNM

L'instauration d'un nouvel impôt GEMAPI (1), en pleine période de baisse du pouvoir d'achat généré des crispations de plus en plus nombreuses et publiques. Des voix s'élèvent aussi pour les 350 000 d'euros partis dans les chaudes fumées de la piscine ouverte de Bruay-la-Buissière pour faire découvrir la natation nordique !


Pourquoi Bridgestone n'a toujours pas remboursé sa dette de 1,5 million d'euros. Pourquoi le projet d'agglo traine-t-il tant ? Pourquoi ce malaise parmi le personnel ? Etc.


La contestation citoyenne s'organise aussi contre le projet d'aire de Grand Voyage à Houdain, symbole de l'impuissance d'un président d'agglo, sans bras, se réfugiant sous les jupes de la sous-préfète, pour masquer son incapacité à régler un problème lui incombant.


Et que dire du pseudo abandon-trahison des citoyens par les élus communautaire. Ils seuls à faire barrage face à l'instauration d'un stockage de dangereux déchets ultimes à Hersin-Coupigny. Une trahison qu'incarne le maire de Barlin, Vice-président de l'agglo, qui a lâchement capitulé et déserté le combat… immédiatement : "Un pot de terre ne peut rien contre un pot de fer".


(1) Taxe GEMAPI pour la Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations.

176 vues1 commentaire

1 Comment


Unknown member
Jan 27, 2022

Il y a un sujet qui me préoccupe.J ai les confidences d élus qui ont été menacés par Olivier Gacquerre. Que leur conseiller. Ils ont peur !

Like
bottom of page