L'IGNORANCE CRASSE DU PRÉSIDENT DE L'AGGLO BÉTHUNE-BRUAY

Le tandem Olivier Gacquerre-Pierre-Emmanuel Gibson s'est accaparé de l'intercommunalité du Béthunois.

Pour la première fois de leur existence ces deux structures sont dirigées simultanément et respectivement par le maire et son premier adjoint de Béthune

L'un est président départemental de l'UDI, l'autre vice-président des Républicains. Une alternance politique radicale, ces structures ayant toujours été dirigées par des présidents socialistes.

L'INTERCOMMUNALITÉ DE SERVICE

L'un est président départemental de l'UDI, l'autre vice-président des Républicains. Une alternance politique radicale, ces structures ayant toujours été dirigées par des présidents socialistes. Que le Sivom du Béthunois soit dirigé par un élu de cette ville, premier consommateur de ses services on peut comprendre. C'est le fameux qui paie commande...

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Pas de politique dans l'intercommunalité de prestation de services, et les dogmatiques archaïques du Sivom du Bruaysis, qui ont fermé la porte de son exécutif au maire de Bruay n'ont rien compris à l'histoire. C'est bien triste.

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Une piste sérieuse de développement de l'intercommunalité de services sur notre territoire serait l'indispensable fusion entre les deux principales structures de prestations de services du béthunois et du bruaysis. Avec comme première étape la mutualisation de leurs services fonctionnels (finances, ressources humaines, moyens généraux, direction, informatique, Etc.).

"Le seul obstacle est il est de taille, c'est la rémunération de nos élus… "

LE PROJET DE TERRITOIRE EST ÉMINEMMENT POLITIQUE

Qu'Olivier Gacquerre préside l'agglo est moins évident. Certes les socialistes ont perdu Bruay et Isbergues, mais cela n'explique pas cette élection. C'est la "trahison" de certains d'entre eux, sous la baquette locale des conseillers départementaux : Raymond Gacquere (La couture), Alain Delannoy (Lapugnoy) et des Dagbert (Barlin) qui a conduit à cette alternance.

C'est donc une majorité de circonstance d'élus qui ont préféré le plat de lentille à l'intérêt général. Un handicap certain, car la communauté d'agglomération est une intercommunalité de développement, donc éminemment politique. Au sens originel et noble du terme.

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Pour prendre une image parlante, la communauté d'agglomération c'est comme une mairie, mais en plus grand et sans compétence générale. Les conseillers communautaires comme les conseillers municipaux sont élus au suffrage universel direct. La communauté d'agglomération comme la mairie prélève directement l'impôt.

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Quand on lit le programme pour l'agglo de Béthune-Bruay de son président actuel, ON HALLUCINE !

De quoi faire pouffer de rire une classe entière de stagiaires à l'Institut National d'Études Territoriales, tant est crasse son ignorance du management, mais surtout de ce qu'est un projet de territoire. Grave.

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Auriez-vous pour projet de management d'un champion de natation que de lui apprendre à nager ? Non. C'est pourtant le projet du maire de Béthune pour l'agglomération dont il est devenu président par trahison. Il veut mutualiser ce qui par l'essence même de l'intercommunalité !

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Le projet de territoire est un projet politique de développement qui doit reposer sur une majorité forte, ou on aboutit à des consensus mous, qui le vident de tout contenu structurant. Que peut-on attendre d'un président qui s'est opposé, pour des raisons purement électoralistes, au tramway, au BHNS. Ou aux équipements structurants, pour des motifs faussement financier mais qui s'octroie de substantiels frais de bouche, Etc.

Le pire est à craindre et plus dure sera la chute (Nous reviendront sur le sujet pour tenter de limiter les dégâts pour notre territoire. La mobilisation citoyenne contre l'aveuglement criant des élus !)

PAUVRE INTERCOMMUNALITÉ

L'un ne comprend toujours pas ce que sont les missions d'un SIVOM. Pis, l'autre ne connaît pas celles d'une communauté d'agglomération, qu'il considère comme un Sivom, guichet à subventions. La négation même du fondement de sa vocation.

L'un et l'autre ont trouvé un nouveau jouet, dont il abreuve la presse avec succès, et qui souvent se révèle soit un plat réchauffé, ou une simple mesure fondatrice de l'intercommunalité (pas un projet !) : la mutualisation. La pauvre !

Et pauvre béthunois...