Y-A-T-IL MISE EN DANGER DE LA VIE D'AUTRUI ?
Pourquoi poser cette question alors que les articles de la presse locale nous expliquent que même si on n'a pas demandé le Pass-sanitaire aux participants ou autre test PCR, et que la fête s'est déroulée sans le masque, "les organisateurs" avaient la situation sous contrôle ...
Que veut dire sous contrôle ? Un contrôle de sécurité pour éviter un éventuel attentat ? Peut-être.
Sous contrôle, c'est à dire que l'on pouvait saisir l'opportunité et proposer une vacination aux différents participants au cours long de la journée ? Non en l'occurence.
Alors sous contrôle, un concept de circonstance assez flou pour masquer une réalité qui peut s'avérer des plus compromettante?
RESPONSABILITÉS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES
Nous ne voulons pas jouer aux rabats joie et comprenons pleinement l'aspiration de chacun à retrouver un peu d'espace de liberté et de joie de vivre collective. Mais il y a aussi, et c'est une ardente obligation pour chacun de nous, en fonction de nos responsabilités individuelles ou collectives, de contribuer à la lutte contre l'épidémie et la quatrieme vague qui se prépare. C'est plus facile de céder à la pression populaire, que d'assumer parfois une position plus responsable mais impopulaire électoralement.
On a laissé faire, deux mille personnes au Mont Liébaut, et 6000 personnes sur la Grand'Place et le maire assume son choix...
Aller expliquer aujourd'hui aux participants qu'il faut respecter les consignes de lutte contre l'épidémie. Une inquiétante et irresponsable pédagogie.
Si tous les maires de france adoptaient le même comportement, non dépourvu dans certains cas d'arrière pensée électorale, nous irions mécaniquement vers un nouveau confinement général avec toutes ses conséquences sociales et économiques.
L'ÉTAT EST DE LA FÊTE ?
On est dans le dèni volontaire des mesures gouvernementales de lutte contre l'épidémie dont la virulence est de retour avec les variants. Le maire de Béthune affirme que "l'État" était de la fête. Il a donné en tout cas le feu vert pour ces manifestations.
C'est sans doute pourquoi la presse évoquement pudiquement "les organisateurs" cette année et non la municipalité comme les années antérieures. Pour diluer la responsabilité sur plusieurs opérateurs ?
Si cela est le cas, alors il est temps de changer de préfet ou sous-préfet, si l'on veut localement que les directives gouvernementales soient appliquées pour la défense de la santé publique.
Y-a-t-il eu une mise en danger de la vie d'autrui ? On ne le saura jamais même en cas de progressions significatives des admissions dans les hôpitaux de l'Artois.
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