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GOLF DE BÉTHUNE : UN BILAN MITIGÉ MAIS UN TROU D'INFORMATION SUR LA DÉLÉGATION. SCANDALE EN VUE ?


UN DANGEREUX NUMERO D'EQUILIBRISTE QUI DEVRAIT INTERESSE LES MAGISTRATS FINANCIERS

A l'occasion des portes ouvertes organisées par le golf de Béthune, le maire, qui est à l'origine de la délégation de la gestion de cet équipement public (autrefois géré en régie directe par la ville) au privé, nous fait une présentation idylique de sa gestion sur sa page Facebook. Qui ferait rire même le dernier des cancres d'une école primaire. Nous en sommes là.


 


Ouvrons une parenthèse qui en dit long sur la conception de la démocratie du bourgmestre par accident de Béthune. Il a fait interdire l'accès de sa page Facebook à notre site. En vain puisque nous publions ci-contre une capture d'écran de sa manipulation.

Un bien maigre bilan avec ses soi-disants 200 adherents. Ce qui fait bien rire les joueurs de boules de Vauban !

Mais il y a plus grave dans le petit coup de pouce-copinage du maire, qui visiblement semble avoir des relations privilgiés avec l'heureux délégataire.


 

Replaçons l'affaire dans le contexte historique de sa production comme disait le sociologue Pierre Bourdieu, avec qui le directeur de notre site a eu la chance de travailler en collaborant à son best seller : les "Héritiers".


Le "couteau suisse" de la connerie municipale, alias le premier adjoint de la ville présenta au conseil municipal béthunois le projet de délégation de la gestion de cet équipement municipal au privé, par le canal d'une délégation de service public. Pourquoi ? Le coût d'entretien des espaces verts, par le Sivom du Béthunois, était trop couteux. Sivom dont le président était Olivier Gacquerre !


LES ELUS D'OPPOSITION SE SATISFONT DE LA SITUATION

La ficelle était grosse d'autant plus que cette délégation est un affermage. C'est à dire que le délégataire assure uniquement la gestion (le petit fonctiionnement) et la commune les investissements de modernisation, entre autres, du club house (des investissements refusés par la majorité municipale à sa propre régie municipale !)


Pour quels montants ?


On en sait rien, mais on vous informera le moment venu. Un chèque en blanc irresponsable. Du jamais vu dans le monde déjà sulfureux des délégations de services. Et une opposition qui avale la couleurvre sans broncher.


Un exemple flagrand de destruction d'un service public par copinage ou par dogmatisme. Combien coûte ce petit arrangement aux contribuables béthunois ?


Nous reviendrons dans un article plus complet sur les relations "paradoxales" du maire de Béthune (et président de l'agglo) avec les délégations de services publiques.


Rappelons qu'historiquement ces délégations ont servi malheureusement de pompe à fric pour les partis politique. C'est qui a conduit le gouvernement socialiste de l'époque de proposer et faire voter la "Loi relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques" (loi Sapin1 et2)

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