DÉMOGRAPHIE : LA PERTE DE POPULATION S'ACCENTUE EN HAUTS DE FRANCE

La population des Hauts de France dimune de 0,2% en moyenne par an, selon les derniers chiffres de l'INSEE. . En terme de population notre région est desormais cinquème apres l'Ile de France, L'Auvergne-Rhone-Alpes, la Nouvelle Acqutaine et l'Occitanie. Pour l'INSEE notre région ne dépassera plus jamais les 6 millions d'habitants d'antan .

La deuxième région la plus touchée par la Covid-19 !

Notre région a été une des plus touchées. Depuis le début de l’année, les Hauts-de-France sont la deuxième région la plus touchée par la Covid-19 en termes de décès. On compte une augmentation des décès de 12 %, soit 4 points de plus qu’au niveau national (+8 %). L’année dernière à la même période, l’augmentation des décès s’élevait à 4 %.

Une région désertée

Mais la Covid-19 n’est pas la seule explication de cette baisse de la population. Selon l’étude de l’INSEE, cette baisse s’explique aussi par un solde migratoire négatif, évalué à -0,2 %. Il y a donc chaque année plus de personnes qui quittent la région que l’inverse. Un deficit migratoire des plus élevés de France.

Le solde naturel (la différence entre les naissances et les décès) aussi diminue plusieurs années. En cause : une baisse de la fécondité couplée à un vieillissement de la population.

Une chute de l'espérance de vie

D’autre part, pour la première fois depuis 50 ans, l’espérance de vie chute dans les Hauts-de-France, alors qu’elle est déjà la plus faible du pays. Les hommes perdent un an d’espérance de vie (76,6 ans), tandis que les femmes perdent 9 mois (83,1 ans). Une espérance de vie des plus faibles de France.

Notre région souffre d'un manque structurel d'attractivité qui s'accentue,depuis l'arrivée de Xavier Bertrand à la tête de la region diront ses adversaire politique? C'est de bonne guerre

Mais un bilan calamiteux comparé à celui d'autres régions qui ont une croissance de 0,4 % !

Un sacré caillou dans les pieds de Xavier Bertrand même s'il n'est pas le seul responsable de ce déclin. Mais les bilans plus glorieux de ses concurrents de droite à la présidentielle, Valérie Pécresse ou Laurent Vauquier, risquent de peser sérieusement dans la balance !

BÉTHUNE UN MODELE RÉDUIT DU MÊME DÉCLIN

Béthune incarne localement le même phénomène de déserification progressive par manque cruel d'attractivité : perte de population, fuite des entreprises, fermeture des commerces,ect. Et paradoxalement des élus qui, comme à la région, masquent l'néfficacite de leurs pseudo actions, par des postures politiciennes de promesses de jours meilleurs, et de l'ancestrale formule populiste : "du pein et des jeux pour le peuple (1)".

Honoré Daumier

Autre point commun entre notre président et le premier magistrat béthunois par défaut, au costume trop grand pour lui (dixit son ami le sénateur Michel Dagbert !) : une carrière professionnelle dans le secteur des assurances.

Olivier Gacquerre a débuté sa carrière dans un cabinet d'assurances béthunois, sous la houlette de Jean-Pierre Deruelle, qui fut aussi son premier mentor politique.

(1) Panem et circenses (littéralement « pain et jeux du cirque », souvent traduite par « Du pain et des jeux ») est une expression latine utilisée dans la Rome antique Signification primitive L'expression dénonce l'usage délibéré fait par les empereurs romains de distributions de pain et d'organisation de jeux dans le but de flatter le peuple afin de s'attirer la bienveillance de l'opinion populaire (politique d'évergétisme). L'expression est tirée de la Satire X du poète latin Juvénal, qui lui donne un sens satirique et péjoratif. Aujourd'hui, elle est souvent utilisée pour signifier la relation biaisée qui peut s'établir dans ces périodes de relâchement, ou de décadence, entre :

- une population qui peut se laisser aller, se satisfaire de pain et de jeux, c'est-à-dire de se contenter de se nourrir et de se divertir et ne plus se soucier d'enjeux plus exigeants ou à plus long terme concernant le destin de la vie individuelle ou collective.

- un pouvoir politique qui peut être tenté d'exploiter ces tendances « à la vie facile et heureuse » par la promotion de discours et de programmes d'action populiste ou court-termistes.