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Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

BÉTHUNOIS : QUI SONT LES DINDONS ?

Dernière mise à jour : 23 janv. 2021


Les poulaillers installés par les services techniques de la ville de Béthune

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Selon le Voix du Nord de ce jour, trois cents familles de la communauté d’agglomération du Caudrésis-Catésis vont pouvoir adopter deux poules moyennant la somme de cinq euros. Elles pourront de la sorte valoriser les déchets de cuisine et de jardin mais aussi contribuer à la sauvegarde d’espèces de la région comme le coucou des Flandres, la poule d’Estaires, la poule d’Hergnies ou la poule de Bourbourg. Les volontaires doivent s’inscrire avant le 2 avril en mairie ou sur le site du SIAVED (www.siaved.fr). Ils devront ensuite participer à une réunion d’information.


«La poule n’est pas une usine de recyclage et ne peut jouer qu’un rôle mineur sur le sujet. Le meilleur déchet, c’est celui qui n’existe pas!»



UNE EXPÉRIENCE QUI TOURNE AU FIASCO



Une initiative similaire à celle prise il y a quelques années par la ville de Béthune et ses poules composteuses. Une trentaine de poules ont été proposées à l'adoption pour réduire les déchets des particuliers. Deux poules par foyer qui aident les occupants à finir leurs assiettes, etc.


La ville de Béthune, face aux difficultés rencontrées et totalement dépourvue de solution, passe la patate chaude à la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay où le projet sera incinéré, en catimini, ce qu'elle sait très bien faire.

Aucune évaluation de l'expérience. Un exemple révoltant de gaspillage d'argent public, et de gestion opaque.


 

"On peut se tromper quand on innove (avec des études sérieuses…) mais il faut savoir en tirer les conclusions pour améliorer le projet, et rectifier le cas échéant. "


 

Mais jouer à l'autruche, c'est prendre les citoyens pour des dindons.

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