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DE CHARYBDE EN SCYLLA : COMMENT L'AGGLO BÉTHUNE-BRUAY GASPILLE NOTRE ARGENT !

Dernière mise à jour : 5 sept. 2021



On connaît l'addiction du maire de Béthune à l'air du temps et aux opérations "éphé-maires" comme se moquent nos amis du blog Les Potins du CH'TI. Une addiction que le maire devenu président de l'agglo, par compromission, reproduit malheureusement dans la structure de coopération intercommunale de développement, dont la vocation est de porter un projet de territoire, en passe de devenir "la nouvelle Arlésienne" ! On ne se refait pas .

La politique c'est faire des choix entre différentes priorités, et l'avênement d'Olivier Gacquerre à la tête de l'agglo, nous l'avions pronostiqué, c'est l'instauration de la politique de la poudre aux yeux et des opérations de communications, parfois sympathiques, mais totalement en décalage avec les besoins et attentes de nos concitoyens. Le dernier avatar n'est autre que cette opération dans l'air du temps de l’agglo Béthune-Bruay qui lance un « Défi des chefs » pour les cuisiniers du secteur.

Les 30% des habitants du territoire qui vivent sous le seuil de pauvreté apprécieront !

On annuse la galerie pour masquer la carence de volonté politique et de projets structurants pour le territoire. Il ne pouvait en être autrement, comme nous l'avons déjà analysé et publié.

Quelques rappels.


Farce tragique


Le président, sans majorité et sans projet, tente d'assoir son fragile pouvoir en vassalisant les communes en transformant l'agglo en guichet à subventions (ce qu'il dénomme pudiquement "fonds de concours"). La négation même de la vocation d'une structure de développement.

Ces « consensus communautaires » ne sont pas le résultat d’accords sur les objectifs de l’action publique ou de la volonté de dépasser les « logiques politiciennes », mais en sont au contraire l’expression la plus pure. Ils traduisent l’autonomisation croissante des logiques d’action des représentations par rapport à l’élection.

Au sein des intercommunalités, les élus municipaux à peine élu.es scellent ainsi des « pactes de non-agression » avec leurs adversaires d’hier, qui n’ont pour seule fin que de préserver leur pré-carré communaux et de leur permettre de négocier la répartition des ressources intercommunales à l’abri des regards des citoyens.


“Passe-moi le pain, t’auras le fromage"



Si les petits arrangements entre élus peuvent fonctionner sur le principe “passe-moi le pain, t’auras le fromage" sur des décisions concrètes qui engagent la vie des citoyens non-consultés, (et ce malgré les engagements de transparence des élus), l’élection Olivier Gacquerre à la présidence de l’agglo Béthune-Bruay, d’un élu de droite avec les voix de gauche, pose crûment la question : à quoi sert le président. Sauf à n’y voir qu’une répartition intéressée de prébendes.


 

Il va bien falloir que le conseil communautaire prenne, un jour, des décisions attendues par les habitants du territoire...


 

Un président sans bras ?


De plus ces consensus entre élus, loin d’augmenter la capacité d’agir de ces instances, ont pour effet de les paralyser, de les empêcher de faire des choix qui soient autre chose que des plus petits dénominateurs communs. Des « non choix » en somme, à un moment où les arbitrages sont essentiels.

POURQUOI PAS UN GRAND PRIX DE FORMULE 1 ?

Ou des opération de communication imbéciles qui gaspillent l'argent des contribuables comme ce dernier avatar de l’agglo Béthune-Bruay qui lance un « Défi des chefs » pour les cuisiniers du secteur.


 

Du n'importe quoi ! Demain aurons-nous droit à Miss agglo ou un grand prix de formule 1 ?

C'est cela le projet de territoire ?


 




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