Mme GACQUERRE : POUR UN TOURISME DE BANALITÉS ET DE LAPALISSADES GRATUITES… DANS LE BÉTHUNOIS
Dernière mise à jour : 16 févr. 2021
C'était passé inaperçu, en catimini, mais madame l'épouse du maire de Béthune et devenue par la grâce de son mari, présidente de l'office de tourisme intercommunale de Béthune-Bruay. À la place du maire de Nœux-les-Mines qui a eu l'impudence de soutenir le maire de Verquin, lors de l'élection à la présidence de l'agglo Béthune-Bruay.
Le tourisme du territoire va devenir une petite affaire familiale, dont on a tout à craindre, suite aux premières et décevantes déclarations de la nouvelle présidente, à la presse locale. Fortement contaminé par le virus "petit comptable" de son concubin. C'est logique qu'ils partagent la même religion.
Pouvait-il en être autrement ?
VOYAGE EN ABSURDIE
On est effaré par la définition vide de sens ou pleine de lapalissades du nouveau (on ne sait pas en quoi), cap fourni par la présidente à la presse : « la mise en tourisme du territoire, identification du territoire comme destination touristique, levier de développement économique. »
Comprenne qui pourra mais c'est une invitation à voyager en absurdie. La richesse touristique de notre territoire serait-elle celle de la médiocrité de nos élus ?
Cerise sur le gâteau, la présidente a pour ambition de faire : " découvrir le territoire aux habitants de l’agglomération ».
Pauvre de nous !
TOURISME DU TONNEAU VIDE
On retrouve les mêmes banalités au niveau des d'orientations, dénommées, allez-savoir pourquoi, axes de travail : tourisme nature, tourisme gastronomique et tourisme culturel.
Le même refrain et baratin sémantique que celui de tous les pseudo-plans de développement touristique, mais en la circonstance, on atteint là un niveau de médiocrité inquiétant !
Circulez-y a rien à visiter. Un comble pour une politique touristique !
On vous garde le meilleur pour la fin. Tout cela pour le développement économique du territoire.
TOURISME AU PAYS DES VESSIES…
Question nature, on attend toujours le fameux port de plaisance fluviale, avec sa péniche capitainerie qui a coulé, et les derniers pontons d'accostage disparus. Depuis plus de quinze années, à chaque fête de l'eau le maire réitère sa promesse, comme pour la patinoire !
Le territoire à la chance de disposer d'un équipement structurant attractif : Loisinord. Aucune proposition pour booster son attractivité, alors que l'on se déplace de tous les coins de l'hexagone pour visiter sa piste de ski.
Le territoire n'aura pas malheureusement de patinoire, qui aurait été un colossal facteur de développement touristique, avec sa cinquantaine de restaurants. Mais il a la chance de disposer du Centre Régional des Arts Martiaux. Que fait-on pour accompagner l'arrivée de cet équipement structurant ? Rien.
Aucune initiative sinon celle de vous inviter à emprunter les chemins de halage pour regarder passer les rares péniches. C'est ce que Madame la présidente dénomme pompeusement le tourisme fluvestre !
TOURISME INDUSTRIEL ET MUSÉE DE LA DÉLOCALISATION
Dans son énumération du jeu des sept familles du tourisme, la présidente a fait de nombreuses omissions. On lui pardonne, elle est novice, et sa spécialité vous dirons les employés de la ville de Béthune, c'est plutôt les ressources humaines.
Ainsi a-t-elle rangé, un peu rapidement nous semble-t-il, "Grand-Mère tourisme industriel", dans un EHPAD. Pourtant notre territoire est riche en opportunités. Notamment le musée de la délocalisation du "Grand Béthune" (1), sur le site de l'usine nipponne de fabrication de pneus : Bridgestone.
Pour le tourisme culturel, notre présidente sans doute volontairement par modestie, n'a pas état du fantomatique musée d'ethnologie régionale de Béthune. Dommage.
(1) Association de développement coprésidée par le maire de Béthune et le directeur de l'entreprise japonaise en voie de délocalisation en Pologne.
Qui se ressemble s'assemble !