Du jamais-vu au SIVOM du Béthunois. Une structure dont les compétences exercées diminuent et dont le nombre de vice-présidents explosent : 15 à ce jour !
Du jamais-vu à la communauté d'agglomération Béthune-Bruay : 15 vice-présidents et 21 conseillers délégués !
Bien sûr, le cumul des délégations et des indemnités afférentes est permis entre ces deux structures et entre ces structures et les mairies qui les composent.
La dénomination de certaines de ces délégations interpelle légitimement.
À titre d'exemple, à l'agglomération quatre vice-présidents, comme les points cardinaux, "pour l'accompagnement technique des communes des territoires, respectivement : Nord, Sud, Ouest, et Est !". On trouve même un conseiller délégué à l'optimalisation des dépenses !
Comment en est-on arrivé à cette parodie kafkaîenne de la coopération intercommunale ?
Esaü et Jacob : l’histoire du plat de lentilles
Une expression de la vie courante trouve son origine dans une histoire de la Bible, celle d’Esaü et Jacob : « Perdre son âme pour un plat de lentilles ».
Cette histoire extraordinaire est racontée dans le Livre de la Genèse. Elle traite du droit d’aînesse à une période où la famine sévit en Israël.
Esaü rentre de chasse bredouille et il a très faim. Jacob prépare le repas et accepte de nourrir son frère affamé avec un plat de lentilles à condition qu’il lui cède son droit d’aînesse c’est à dire l’héritage de la famille (à l’époque, la tradition veut que ce soit l’aîné qui hérite).
Il perd son droit d’aînesse, tout cela pour manger des lentilles. D’où l’expression : « Perdre son âme pour un plat de lentilles ».
Ces délégations pléthoriques, majoritairement vides de tout contenu opérationnel, ressemblent à s'y méprendre au plat de lentilles de Jacob, pour acheter la "complaisance" de certains élus, lors du vote pour la désignation du président des structures de coopération intercommunale.
DES MACHINES À DISTRIBUER DES INDEMNITÉS
Arrêtons de jouer à l'autruche et appelons un chat, un chat. Ces structures de coopération intercommunales sont des machines à distribuer des indemnités pour des élus devenus des professionnels de la politique. Mettre un peu de beurre dans les épinards.
Toute peine mérite salaire mais pas à brasser le vent de délégations bidons !
Cela est particulièrement le cas d'Olivier Gacquerre et de Pierre Emmanuel Gibson, respectivement président de l'agglo Béthune-Bruay et du Sivom du Béthunois.
PAS DE PROJET PARTAGÉ
Non, l'intercommunalité ,n'est pas un tonneau vide : il suffit de voir le nombre de V.Présidents avec des rémunérations .
En plus des bons procédés , une fois toi, une fois moi. Tu me donnes ta voix, tu seras V.Président .
Ils se partagent le plat de lentilles, c'est quand même un peu plus que les lentilles !!!!
C'est comme cela partout , c'est quand même un travail à plein temps .
C'est du vaudeville, je reve ou plutot c'est un cauchamar, le maire de Lapugnoy, chargé de l'optimalistion des dépenses. Cette communauté d"agglo c'est du n'importe quoi ! je refuse de payer des impôts pour ces clowns.
Un délégué à l’optimisation des finances : quand on connaît le personnage on peut être plié de rire !