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BÉTHUNE : UNE ZONE DE NON DROIT EN COURS DE FORMATION ?

Dernière mise à jour : 26 nov. 2021



Plusieurs faits, classés divers par les médias locaux, se sont déroulés dans la cité de Buridan. Pris isolément ce ne sont certes que des "faits divers", bien sûr regrettables, mais classés, à juste titre, comme divers dans le jargon journalistique. Par contre leurs accumulations interrogent, et nous pouvons légitimement nous poser la question : Béthune ne devient-elle pas une zone de non droit en cours formation. Seraient-ils en fait des signes prémonitoires ?Quelques exemples ci-dessous parmi des dizaines..


BÉTHUNE-MONT LIEBAUT : UN MORT DE PLUS


En juin 2021, une violente rixe a eu lieu au bas de la tour nº42 du boulevard des États-Unis, dans le quartier du Mont-Liébaut. En fin de journée, , un homme originaire du Valenciennois s’était présentée devant la tour nº42 du Boulevard des États-Unis, un couteau à la main, pour en découdre avec plusieurs personnes. Ces derniers ont pris l’avantage et les agressés sont devenus des agresseurs, sous les fenêtres des habitants du quartier. Alors que les auteurs de l’agression – deux jeunes hommes d’après les témoignages – ont pris la fuite, les riverains ont pris en charge la victime avant l’arrivée des secours. Il a été placé en coma artificiel, tant les blessures qu’il avait subies étaient graves. Il est décédé siute à ses blessures courant octobre 2021

Peu d’informations étaient ressorties, que ce soit du côté de l’enquête de la police béthunoise ou des riverains. Pour la police, l’omerta règne dans le quartier, notamment dans cette tour, impactée par un trafic de drogue important. Régulièrement, des descentes de police visent la tour, comme évoqué ci-dessous.


UN OCTOGÉNAIRE AGRÉSSÉ EN CENTRE-VILLE !

Jeudi 4 novembre 2021, vers 21 heures, un homme de 81 ans s’approche du distributeur automatique de billets (DAB) du Crédit Mutuel sur la Grand-Place. Au moment de sortir l’argent, il se fait rouer de coups et mordre par un individu. Mais il ne se laisse pas faire et arrive à mettre son agresseur, un Soudanais de 22 ans en situation régulière, en fuite. La victime souffre d’un doigt cassé et d’un pouce foulé, soit une ITT de plus de 8 jours. L’agresseur avait déjà attaqué deux fois devant le même distributeur en trois jours,


LE MONT LIEBAUT : LE MARCHÉ LOCAL DE LA DROGUE ?


Les policiers multiplient les opérations pour démanteler le trafic. Non sans problème... L’opération menée fin juillet, avec plusieurs interpellations, la saisie de drogue et la découverte d’appartements servant aux dealers n’a pas suffi à mettre fin au trafic qui gangrène le Mont-Liébaut depuis quelques mois. L’immeuble au 42 du boulevard des États-Unis est toujours un gros point de deal avec des guetteurs, des squatteurs dans l’immeuble et, a priori, de la drogue cachée dans les étages.

C’est là qu’une quinzaine de policiers – BAC, brigade des stups, brigade canine et le Groupe de sécurité de proximité – a débarqué. Un ado en possession d’un peu de cannabis est vite interpellé et deux hommes sont contrôlés. Originaires de la région parisienne, ils ne sont pas impressionnés par cette visite. Ils font même le mariole, sûrs d’eux. Et comme ils n’ont pas de drogue sur eux, ils repartent tranquillement, juste avec un PV pour dépôt de détritus dans les parties communes.


« Sans rancune chef ! À demain », lance l’un d’eux aux policiers avant de rejoindre d’autres jeunes sur un banc.


Un autre vient même à leur contact. Lui aussi vient de région parisienne. « Je suis en vacances, je dors à l’hôtel, je suis SDF » déclare-t-il aux policiers avec une pointe d’arrogance.


Toujours au Mont Liébaut, un homme a été interpellé avec 9 grammes de cannabis sur lui et 700 € en espèces, sans compter les 2 500 € trouvés lors de la perquisition. Car :


« depuis un mois, la police nationale mène des opérations coup de poing qui ont pour objectif de déstabiliser le trafic qui s’est implanté, confirme la commissaire Prune Guesnier. On mène une stratégie de harcèlement pour démanteler les points de deal ».


RUE DE LILLE : ON DEALE


Une patrouille de police contrôle un homme de 37 ans rue de Lille à Béthune. Sur lui, les agents retrouvent un sachet contenant deux grammes d’herbe de cannabis.

Les policiers tentent d’en savoir plus sur l’origine de cette drogue. L’homme est évasif, peu coopérant et surtout, il éveille les soupçons des policiers. Ces derniers décident de le placer en garde à vue et mènent dans la foulée une perquisition à son domicile.

Au domicile du mis en cause, 130 grammes de cannabis sont retrouvés ainsi que 750 euros en liquide. Les investigations permettent aussi de démontrer que le trentenaire dealait fréquemment des stupéfiants à Béthune.


 

En un mois, 66 personnes ont été contrôlées et dix ont été verbalisées dont quatre qui ont reçu l’amende délictuelle pour détention de stups.


 

DES PROJECTILES JETÉS DEPUIS DES ÉTAGES SUR LES POLICIERS

Outre les opérations coups de poing, les policiers (police nationale) patrouillent régulièrement dans le quartier. Arrivé face au 42 boulevard des États-Unis, trois jeunes, dans le hall de l’immeuble, leur lance des insultes, mêlant le geste à la parole. Quand les policiers descendent de voiture, ils reçoivent des projectiles lancés depuis les étages. Quand la BAC arrive en renfort, les insultes et les jets de projectiles continuent, un policier étant même blessé au-dessus de l’œil.



LAVER UN AFFRONT "COMME EN TUNISIE"


Dans la rue de Schwerte, un homme a été sérieusement blessé au bras, toujours dans le quartier du Mont-Liébaut. Le bras en écharpe, enfermé dans un énorme bandage après une opération à SOS mains, la victime raconte la scène telle qu’il l’a vécue :

« Je l’ai vu de loin avec un couteau, explique-t-il. J’ai reculé. Il était déterminé, j’ai cru que j’allais mourir » Il était allé chez sa sœur, au Mont-Liébaut où se déroulaient des festivités. Il y aurait eu une altercation au cours de la soirée alcoolisée. La victime dit s’être interposée pour calmer le jeu mais, vers 3 heures, un homme; de nationalité tunisienne, est revenu avec un couteau. La victime serait tombée au sol mais l’homme aurait tenté de lui donner plusieurs coups de couteau dont un qui l’a sérieusement blessé à l’avant-bras : un tendon sectionné, un autre quasiment… Interpellé cet habitant du quartier de 26 ans s’est défendu face aux juges. Il explique que la victime a insulté sa compagne. Le prévenu précise qu’en Tunisie, on ne se laisse pas faire, que c’était une question d’honneur que de réagir.

CATORIVE, LE BERCEAU DE BÉTHUNE : MENACES DE MORT CONTRE LES POLICIERS



Des tags anti-police ont été découverts, tracés à la peinture noire sur un poste électrique de la place de Catorive. Avec des menaces de mort et des insultes envers les filles des policiers… Un message bête mais surtout choquant dans le contexte actuel, après les récents meurtres de policiers en France, et deux containers à verres ont été incendiés. Sur les réseaux sociaux, le maire Olivier Gacquerre parle d’un « phénomène d’incivilités sur le quartier…». On connait cette petite musique du tout va très bien Madame la marquise.

Toujours dans ce même quartier, une autre "incivilité", le corps d’un homme a été découvert dans le canal d’Aire à Béthune, à hauteur de la rue du Rabat.


QUARTIER DE LA GARE : BEAUCOUP DE VIOLENCE


On se souvient aussi de cet homme tué dans l’allée des Soupirs, dans le quartier de la gare. Dans cet axe en retrait de la rue Rousseau et qui débouche sur la cité Blanche. Une mort qui avait beaucoup choqué les riverains. L'un d'eux avait été réveillé au milieu de la nuit, et explique à la police avoir entendu l’écho d’une violente dispute. « Mais ici c’est assez courant. C’est pourquoi, il n’avait pas regardé dehors...



À SUIVRE...


NDLR : Pour la nationalité des agresseurs, il est de plus en plus difficile de la connaître. La "pensée dominante" veut éviter de stigmatiser certaines catégories de population en cette période pré-électorale.


1 809 vues1 commentaire

1件のコメント


Amiante
2021年11月07日

Comme quoi la ville fictive du roman de JPC a de plus en plus de ressemblance avec la cité de Buridan. Et on est pas, malheureusement, au bout de nos surprises !

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