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BÉTHUNE : QUAND LA PRISON TUE !

Dernière mise à jour : 17 mai 2022


Prison de Béthune (TdNM)


Le corps d’un homme plutôt jeune sans vie a été retrouvé ce dimanche matin, un peu avant 10 h 30, dans l'enceinte de l'école maternelle Pasteur,en dehors de la salle des sports, par les membres de l’association "Danse et expression académie". Il avait sans doute grimpé sur le toit en escaladant la grille d'entrée bleue de l'établissement pour "dialoguer "avec les détenus de la prison jouxtant l'école.


Un phénomène régulier sans doute pour faire passer des colis, quand ce n'est pour faire la fête certaines soirées, avec feux d'artifices.


Les habitants du quartier se sont résignés à ces raffuts. Si au début ils appelaient la police, qui ne venait pas selon les riverains, désormais c'est l'omerta. Pas question de porter plainte ou de donner les noms ou même les prénoms, sinon gare aux représailles : pneus de voiture crevés et rétroviseurs fracturés, etc.


Des bandes de jeunes qui se réunissent à l'angle de la rue de la rue Bras-de-Fer et de la rue Pasteur. Un parloir informel connu de tous dans l'indifférence générale, sous le regard aveugle d'une video-surveillance, inutile sinon peu efficace pour ses effets dissuasifs.



"Faut-il attendre un mort pour que la municipalité se bouge ?"



De quoi regretter une nouvelle fois la police municipale de proximité, tant décriée par le maire Olivier Gacquerre et son pseudo sheriff de pacotille de premier adjoint, et son pistolet à eau labellisé "zéro tolérance"....


Les services de police nationale et les pompiers étaient sur place. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de ce drame. Les bandes de vidéo-surveillances vont être réquisitionnées. Pour fournir des informations déjà connus de tous.


Nous écrivions récemment (lire ici) en ce qui concerne les "incivilités" commises régulièrement au parvis de la gare : "Faut-il attendre un mort pour que la municipalité se bouge ?" Au-delà des gargarismes médiatiques du premier adjoint sur la police municipale béthunoise, dans le top dix des polices en terme d'effectif, force est de reconnaître que l'insécurité croît à Béthune-Chicago.

Aujourd'hui il y a un mort !








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