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BÉTHUNE:NELLY BRASSART PROPRIÉTAIRE DU "PETIT SAPEUR" RÉAGIT AUX PROCÉDURES ENGAGÉES PAR LA MAIRIE

Dernière mise à jour : 29 mai 2022

Nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises cette affaire aux multiples ramifications sur notre site (lire ici : article 1, article 2 et article 3).


Lors du dernier conseil municipal, le premier adjoint Pierre Emmanuel Gibson, a donné sa version sur les procédures engagées : expropriation et arrêté de péril contre la propriétaire du "Petit Sapeur". Des obligations non respectées en matière de logement et des mesures de sécurité publique.


Nous avons rencontré, à sa demande, Nelly Brassart, propriétaire actuel du "Petit Sapeur". Elle a souhaité rendre publique sa version des faits et son combat pour la vérité. Ce que nous faisons dans un souci de pluralisme (1), d'équité et afin de permettre aux "sans voix" de pouvoir s'exprimer et se défendre, dans une ville de plus en plus soumise à la loi du silence. Dans ce sens, il est évident que les propos et analyses développés dans la vidéo ci-dessous n'engagent que sa responsabilité et en aucun cas notre publication.






"IL Y A DES GENS QUI PAIENT ET D'AUTRES QUI ONT DROIT À DES ANNULATIONS"



Dans ses propos, Nelly Brassart évoque les barrières de protection mises en place par la municipalité, en face du "Petit Sapeur", et donc l'utilité lui semble à géométrie variable, puisqu'elles disparaissent en fonction des festivités municipales, notamment pour la traditionnelle braderie.




DES PROTECTIONS À GÉOMÉTRIE VARIABLE (Photos TdNM)


À géométrie variable comme les redevances d'occupation du domaine publique, dont elle découvre, en se rendant en mairie, qu'elles peuvent faire l'objet d'annulation. À la tête du client ? (NDLR : nous ne pouvons imaginer un seul instant une telle pratique de passe-droits à l'odeur de clientélisme !).


UNE VOLONTÉ DE TRANSPARENCE


Sans prendre parti sur le fond, nous sommes nombreux à souhaiter la transparence sur cette affaire. Elle nous concerne tous dans la mesure où c'est de l'argent public qui est en cause, en l'occurrence celui des contribuables béthunois.


Ce contentieux s'ajoute à d'autres zones d'ombre. Ainsi, nous sommes toujours dans l'attente d'explications sur les 5,5 millions d'aliénation de patrimoine communal, mystérieusement retrouvés dans "des fonds de tiroir des services de l'État", selon Pierre Emmanuel Gibson, premier adjoint.


Stéphane Saint André, ex-député-maire de la ville s'est engagé à faire la transparence sur ce dossier. Nous l'avons de nouveau contacté. Il est toujours sans réponse à ses demandes… Nous l'avons aussi questionné sur l'affaire du "Petit Sapeur", qui a son origine sous son mandat commun avec Olivier Gacquerre, comme premier adjoint. Il se montre plus que réservé quant à sa transparence…


De même nous souhaiterions connaître les modalités financières de vente d'un logement de fonction municipal au bailleur social Pas-de-Calais-Habitat, pour en faire des logements sociaux. Mais qui à fait l'objet, par la suite, de ventes successives à des privés, dont un important élu de la cité de Buridan. Quels sont les montants de ces surprenantes transactions ?


Nelly BRASSART, a saisi le Préfet (pourtant partie du dossier) et le Procureur, elle veut désormais saisir la justice pour faux en écriture publique et escroquerie au jugement.


Une affaire contentieuse qui n'est qu'à ses débuts… et sera, riches en rebondissements selon la propriétaire du "Petit Sapeur", qui nous démontre aussi sa capacité, à "mettre le feu", dans les débats !

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