Etre chef, c'est assumer de prendre des décisions et de tracer des directives. La gestion du dossier de l'aire de "Grand Passage" par l'agglo Béthune-Bruay illustre l'absence de toute gouvernance digne de ce nom, et un président "sans bras", car sans majorité politique forte pouvant porter des choix structurants, et assumer des décisions. Olivier Gacquerre s'est réfugié sous les jupons de la sous-préfète pour masquer son immobilisme couard et ses non-choix (lire ici) !
Une gouvernance fondée uniquement sur le partage du gâteau des indemnités, et sur un management imprégné de vassalité et de clientélisme. Comme l'atteste le honteux marchandage entre Olivier Gacquerre et Raymond Gaquere (lire ici) qui discrédite l'exécutif de l'agglo Béthune-Bruay. Qui est devenu un guichet à distribuer des subventions dans le cadre de "politiques" médiocres au mieux, voire folkloriques. À forte odeur de clientélisme...
Les deux premières années de gestion oscillent entre un immobilisme régressif et une frileuse gestion "petit comptable" du territoire, dont il détricote lentement l'attractivité, en dénaturant les équipements structurants de dimension régionale ou nationale. Comme le Centre Régional des Arts Martiaux qu'il veut médiocrement transformer en salle polyvalente, sans doute pour accueillir un marché de Noël intercommunal ! Où encore la Cité des Électriciens qu'il veut asphyxier financièrement. Etc.
L'affichage d'un pseudo apolitisme consensuel n'est que le cache sexe d'un holdup politique par le clan béthunois qui s'accapare tous les leviers décisionnels du territoire. Une concentration de plus qui ne profite même pas à la ville de Béthune, dont le rayonnement n'est plus qu'un lointain souvenir, et en plein déclin démographique. C'est le modèle pour l'agglo ?
Un clan de politiques professionnels dont l'unique ambition est de se faire réélire, et qui va conduire l'agglo Béthune-Bruay dans le mur.
LUDOVIC PAJOT CONTRE L’AIRE DE GRAND PASSAGE À HOUDAIN
Une communauté d'agglomération n'est pas une intercommunalité de services (les communes achètent des prestations) mais une intercommunalité de développement. Celle-ci qui a besoin d'un projet politique (projet de territoire) porté par une majorité forte, et non d'un consensus mou qui aboutira, au-delà de l'habituel enfumage sémantique du président, à un projet de territoire dévalué et sans colonne vertébrale. La gestion du dossier de l'aire de Grand Passage par l'agglo Béthune-Bruay, préfigure le fiasco à venir.
Le dernier avatar de ce lamentable dossier est le pavé dans la mare que vient de lancer le maire de Bruay le-Buissière, et qui démontre une nouvelle fois que l'agglo est un bateau sans capitaine.
UNE AIRE DE GRAND'PASSAGE À PROXIMITÉ D'UNE ZONE NATUTRELLE !
Pour sauver la face à un président en perdition(1) la maire de Houdain a proposé un terrain, dont elle ne maîtrise pas la propriété (sic), et à proximité d'une zone naturelle (resic). Une proposition qui est loin de faire le consensus.
Une pétition circule déjà avec succès contre cette mauvaise suggestion, que soutien le maire de Bruay-la-Buissière et conseiller départemental de ce canton :
« En tant que conseiller départemental (du canton de Bruay) , je m’y oppose et je serai au côté des habitants en cas de manifestation ou de procédure judiciaire. » a-t-il déclaré à la presse
UNE CRISE DE LEADERSHIP
LE PROBLEME EST FRATAL ET SE DÉCLINE DE LA MÊME MANIÈRE À TOUS LES NIVEAUX
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