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Bridgestone: «seul objectif le maintien de l’emploi industriel sur le site de Béthune



Dès l’annonce de la fermeture de l’usine Bridgestone de Béthune à partir d’avril 2021, les hommes et femmes politiques de la région et du gouvernement ont réagi par voie de communiqués. Ils assurent avoir pour « seul objectif le maintien de l’emploi industriel sur le site de Béthune ».






Xavier Bertrand, président de la Région, et Jean-Claude Leroy, président du Département, veulent préserver les emplois industriels sur le site béthunois de Bridgestone.


Il n’a pas fallu longtemps pour que les politiques réagissent à l’annonce de la fermeture de Bridgestone à Béthune. Dans un communiqué, « la ministre du Travail de l’Emploi et de l’Insertion, Elisabeth Borne, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’industrie, Agnès Pannier-Runacher, et le président du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, affirment leur désaccord total face à cette annonce. Ils en contestent la brutalité, la pertinence et les fondements. » Depuis le début de l’après-midi, élus locaux, organisations syndicales et représentants de l’État sont réunis dans l’enceinte de l’usine, créée en 1961.

Xavier Bertrand, le président de la Région Hauts de France, y est présent, avec Chantal Ambroise, sous-préfète de l’arrondissement, Jean-Claude Leroy, le président du conseil départemental. Mais aussi la sénatrice Cathy Apourceau-Poly, le député Ludovic Pajot.

Quant au maire de Béthune et président de la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Olivier Gacquerre, qui, face à la colère et l’incompréhension, se contente de parler d’une « humiliation » de la part de l’industriel japonais. Pauvre Béthune et béthunois… « (C’est) un acte prémédité d’un grand groupe international. » De son côté, le président du Département du Pas-de-Calais, Jean-Claude Leroy, écrivait, lui, ce mardi matin que « cette nouvelle est une véritable catastrophe à l’échelle de notre département. Mes pensées vont d’abord aux salariés et à leurs familles, aux sous-traitants également. À toutes celles et tous ceux qui depuis bientôt 60 ans ont tant donné pour leur entreprise. La fermeture de cette usine emblématique du Béthunois est le résultat d’un sous-investissement sur le site. Un acte prémédité d’un grand groupe international. » Un objectif : sauvegarder les emplois

Même constat pour les deux ministres et le président de Région : « L’État et la Région Hauts-de-France appellent le groupe Bridgestone à prendre ses responsabilités, alors qu’il a largement désinvesti l’usine de Béthune depuis de nombreuses années, en faveur de ses autres sites européens, entraînant mécaniquement un déficit de compétitivité, et qu’au surplus il a alloué au site des produits à faible marges dont le marché est en déclin continu. »

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