BRIDGESTONE : LA SOUFFRANCE HUMAINE N'EST PAS À L'AGENDA DE L’AGGLO BÉTHUNE-BRUAY !
Dernière mise à jour : 28 janv. 2021
Avec la fermeture annoncée de l’usine Bridgestone, nous avons eu le défilé des élus criant au scandale et rivalisant de déclarations des plus fracassantes. « On va voir ce qu’on va voir », « on ne laissera pas faire » etc.
Nous avons rapidement compris qu’il s’agissait d’assurer le service après-vente d’une mort programmée, connue de nos édiles, mais tenue secrète pour de médiocres considérations électorales.
Pire aucun de ces élus n’a réclamé l’argent public versé à tort à cette entreprise, sinon après que nous avons ouvert la boite à pandore. Un évident délit de négligence qui a conduit ou accompagné la fermeture de l’entreprise nippone.
Aujourd’hui nos élus ont déjà le regard fixé sur l’horizon des élections départementales et régionales. La page Bridgestone est tournée, laissant dans la souffrance plus de huit cents familles.
De nombreuses dépressions et même deux tentatives de suicide révèlent on immense désarroi. Mais une souffrance qui ne transparaît pas publiquement, car chez les salariés de cette usine la dignité est grande.
Le sentiment d’abandon prévaut. C’est révoltant quand on voit le gaspillage d’argent public dans des opérations à l’odeur électoraliste. Quelques rares communes, comme celle de Verquin [1], ont créé une cellule d’assistance pour accompagner les familles abandonnées.
À cet égard, l’agglo Béthune- Bruay avec son management néo-libéral-petit comptable, n’a pas été à la hauteur de la situation. Il lui appartenait de mettre en place un tel dispositif de suivi des salariés de Bridgestone de son territoire. Encore un rendez-vous de manquer.
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