En campagne les élus ont une tentance, tous courants confondus, à s'approprier les réalisations des autres.. La victoire a plusieurs pères et la défaite est orpheline.
LA PRATIQUE DU COUCOU
Le modèle de cette pratique pas très glorieuse reste le cinéma de Béthune dont le candidat Olivier Gacquerre s'est approprié, sans vergogne la paternité. C'est sans doute pour se faire pardonner qu'il a recruté son initiateur dans son cabiner à l'agglo de Béthune-Bruay.
Il s'agit de Daniel Boys qui de l'extrême gauche maoïste à rejoindre le socialiste Jacques Mellick dont il a été un ardent défenseur. Les amours tumultueuses prirent fin, et notre homme rejoint Stéphane Saint André le nouveau radical et ennemi juré de son mentor d'hier. Pour devenir le contempteur d'Olivier Gacquerre, président de l'UDI du Pas-de-Calais, dont il est désormais chargé de mission à son cabinet !
Est-ce parce qu'il a été longtemps directeur adjoint des services techniques de la ville de Béthune, que Raymond Gacquère est aussi un excellent coucou dans la récupération.
RENDONS À CESAR CE QUI APPARTIENT À CÉSAR
Une polémique identique se déroule dans le canton de Beuvry à propos de la ferme Sénécha là Vielle Chapelle, financé par le département (en fonctionnement et investissement) pour accueillir des autistes. Fort judicieusement le tandem de conseillers départementaux sortants et de la majorité s'approprie cette initiative des plus louables.
Sauf que cette récupération en période électorale n'est pas du goût du maire de Vielle Chapelle, jean-Michel Desse qui s'est fendu d'un communiqué :
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