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XAVIER BERTRAND SUR LE CHEMIN DE LA DÉFAITE ?

Dernière mise à jour : 18 juin 2021




Selon le dernier sondage IFOP-FIDUCIAL pour LCI, Le Figaro et la Voix du Nord, réalisé par questionnaires auto-administrés en ligne les 2 et 7 juin 2021 sur un échantillon de 967 personnes inscrites sur les listes électorales, le tassement du président sortant est inexorable à quinze jours du premier tour des élections régionales:




Il devient de plus en plus évident que sans le retrait de la liste de LREM au second tour, la dynamique qui joue en faveur, depuis plusieurs semaines, de Sébastien Chenu du Rassemblement National, conduira le président sortant à la défaite. Ils sont désormais au coude à coude.


Il faut reconnaître que Sébastien Chenu a survolé de loin le premier débat organisé entre les concurrents. Ce qu'il a confirmé dans son entretien sur BFM TV, malgré la parti pris à son encontre des journalistes de cette chaîne d'information continue.


LE CACHE-SEXE D'UNE DROITE CASTRÉE



LES MASQUENT TOMBENT


Xavier Bertrand apparaît de plus en plus comme le cache sexe d'une droite castrée, c'est-à-dire sans projet novateur, abonnée aux vieilles recettes d'un ultra libéralisme éculé, et qui se réfugie, pour survivre, dans la politique spectacle des promesses non tenues.


Comme cette patinoire promise aux Béthunois par son soutien Olivier Gacquerre et soi-disant financée par la région. Du vent. Résonnent encore aux oreilles des salariés de Bridgestone jetés à la rue, leurs promesses de s'opposer à la fermeture dont ils assument aujourd'hui le service après-vente !


Du vent aussi, selon les magistrats financiers de la Chambre Régionale des Comptes des Hauts de France(1), la politique de Xavier Bertrand pour l'emploi. La haute juridiction a remis un rapport critique sur les aides à la mobilité (à la garde d’enfants, au transport…) mises en place par la Région sous le mandat de Xavier Bertrand et même sévère à l’égard de sa politique phare, Proch’emploi. C'était sa priorité ! Etc. L'heure du bilan est cruelle pour le président sortant


LE PRÉSIDENT DE L'AGGLO COMME XAVIER BERTRAND NE FONT PAS DE LA POLITIQUE


Olivier Gacquerre, maire de Béthune et président de la communauté d'agglomération Béthune-Bruay, dont l'épouse, le premier adjoint à la mairie de Béthune, le président du CCAS béthunois et même une salariée du Sivom du Béthunois figurent sur la liste du Pas-de-Calais du président sortant, a organisé une rencontre des conseillers communautaires avec celui-ci. Officiellement, il ne fait pas de la politique !

Plus des 2/3 de ces élus ont décliné l'invitation. Un camouflet pour le président de Région sortant, et un président d'agglo ultra minoritaire....

Ce flop est un signe révélateur que les mouches ont changé d'âne, comme disait Pierre Albaladejo


5000 MILITANTS LR ÉCRIVENT À CHRISTIAN JACOB POUR REFUSER TOUTE ALLIANCE AVEC LAREM



Ils s'élèvent contre d'éventuelles alliances au second tour des élections régionales, dans un parti divisé entre le rapprochement de certains cadres avec LaREM, et la tentation RN de quelques-uns. À deux jours du premier tour des élections régionales, près de 5000 élus, militants et sympathisants Les Républicains signent une lettre ouverte au président du parti Christian Jacob pour dénoncer les alliances "contre nature" avec LaREM dans certaines régions. Ils regrettent une "ligne confuse" de LR sur le sujet, révélée notamment par les tensions suscitées par les accord conclus par Renaud Muselier en Paca.

"Nous ne laisserons pas le résident Macron faire une OPA sur Les Républicains. Pour sauver la droite, adoptons une ligne claire d'opposition à Emmanuel Macron", exhortent les signataires dans cette lettre lancée fin mai par un collectif "Droite pour la France".

"Attachés aux valeurs authentiques de la droite" qui "ne sont pas solubles dans le macronisme", ils l'assurent: "Nous ne nous reconnaissons pas dans la ligne confuse actuelle de notre parti." Ces valeurs d'"autorité, sécurité, identité, souveraineté, liberté d'entreprendre, réindustrialisation" doivent être "portées par la droite française avec sincérité et cohérence" et "sans ambiguïté ni 'en même temps'", ajoute la lettre signée notamment par le président de la fédération LR de la Sarthe Maxime Meunier, l'ancien président de la fédération de la Vienne Romain Bonnet, ainsi que par Thomas Zlowodzki, conseiller national LR.

"À vouloir à tout prix gagner des élections locales avec des alliances contre nature, nous ruinons les chances de la droite de faire entendre sa voix au cours des prochains mois", ajoutent-ils, assurant qu'"un soutien à Emmanuel Macron n'est pas une option pour 2022".

FUSION DES LISTES


Les stratèges du président de la République veulent proposer, quand cela s’impose après le premier tour, une fusion des listes. Un fusil à deux coups. Qui permet de faire barrage au RN. Et de piéger une droite déjà menacée d’implosion et son favori, Xavier Bertrand.

Le front républicain face au RN a vécu. « Aux régionales, pas question que l’on se retire pour être les dindons de la farce, on verra au cas par cas » annonce une ministre. En attendant, le camp du président, à défaut d’espérer briller au soir des résultats, peaufine une botte secrète : la fusion des listes avec panachage de candidats éligibles en fonction des scores du premier tour.

Rappelons que le président sortant martèle depuis le depuis de la campagne son refus de fusion de sa liste. Posture ?


Sébastien Chenu président une hypothèse de plus en plus probable !



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