Le mouvement centriste a un nouveau président : le sénateur Hervé Marseille, 68 ans. Sa mission ? Donner « un nouvel élan » au parti et des alliances pour... être au pouvoir. Qu'importe avec qui, sauf officiellement avec les extrêmes ! Mais très à l'aise pour des accords inavouables avec les islamistes politique Dans l'intérêt général évidement et surtout des intérêts bien particuliers de ses élus. Chacun l'avait compris et qu'incarne l'UDI de Béthune et du Pas-de-Calais avec ses compromissions de tous les genres.
C’est un (petit) parti centriste qui fait très peu parler sinon par les ennuis judiciaires de son ex-président démissionnaire Jean-Christophe Lagarde. Ou de certainsv de ses élus locaux pour leur grasse incompétence. Il n’a plus de groupe à l’Assemblée nationale. On trouve plusieurs de ses représentants au Sénat et dans les collectivités locales. Combien a-t-il d’adhérents ? Mystère. Même les cadres l’ignorent…
Créé en 2012 par Jean-Louis Borloo et Simone Veil, dans la droite ligne des idées démocrates chrétiennes et pro-européennes de l’UDF, l’UDI a un nouveau président : Hervé Marseille, 68 ans. Il était le seul candidat.
Originaire d’Abbeville (Somme), le sénateur des Hauts-de-Seine, à la tête du groupe centriste au Palais du Luxembourg, succède ce samedi 10 décembre 2022 à Jean-Christophe Lagarde, démissionnaire en raison de ses ennuis judiciaires.
L’UDI « doit grandir » et rejoindre la majorité gouvernementale
Qualifié de consensuel, fin stratège, éloquent…, Hervé Marseille a hésité avant de se déclarer candidat. « La présidence du parti ne faisait pas partie de mes ambitions », dit-il. Même s’il assumait déjà l’intérim de Jean-Christophe Lagarde depuis fin octobre… « Je soutiens Hervé Marseille, note Olivier Richefou, patron du Département de la Mayenne. Il est très expérimenté. Nous devons, maintenant, dessiner un nouvel avenir pour l’UDI. Il doit grandir. »
REJOINDRE LA MAJORITÉ GOUVERNEMENTALE
Olivier Richefou souhaite que son parti affirme sa place, noue des alliances, notamment avec Horizons d’Édouard Philippe, « pour éviter l’arrivée au pouvoir » des extrêmes. « La collection des chapelles politiques n’a aucun sens. Nous devons nouer des pactes de gouvernement, comme nous le faisons déjà au Sénat et localement », indique Françoise Gatel.
Macron ne dirait pas mieux !
La sénatrice d’Ille-et-Vilaine reconnaît que l’UDI est « peu visible ». Pourtant, « les centristes sont pragmatiques, capables de travailler les uns avec les autres ». Toujours « au service de l’intérêt général », insiste-t-elle.
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