QUAND LE PRÉSIDENT DE L'AGGLO BÉTHUNE-BRUAY SE RÉFUGIE SOUS LES JUPONS DE LA SOUS-PRÉFÈTE !

L'INCAPACITÉ DU PRÉSIDENT DE L'AGGLO BÉTHUNE-BRUAY ÀTROUVÉ UNE SOLUTION !

Devant l'incapacité de l'agglo Béthune-Bruay et de son président à trouver une solution pour la création obligatoire d'une aire de grand passage, afin d'accueillir les gens du voyage, l'État, constatant cette triste carence, a pris l'initiative.

OLIVIER GACQUERRE SE CACHE SOUS LES JUPONS DE LA SOUS-PRÉFÈTE

Mardi soir, les maires du Béthunois-Bruaysis étaient conviés à une réunion avec la sous-préfète pour évoquer l’obligation légale de créer une aire de grand passage sur le territoire de l’agglomération.

---

Un président sans majorité et sans bras écrivions nous, un constat qui se concrêtise malheureusement et qui démontre l'incapacité de la structure à gérer des intérêts contradictoires et sa démission permanente face l'intérêt général

---

DEUX NOUVELLES PROPOSITIONS DE LOCALISATION

L’une d’entre elles a été faite par le maire de Divion Jacky Lemoine, également vice-président aux ressources humaines de l’agglomération. Le terrain, qui appartient à un privé, est situé sur la zone économique du Bois-Carré, en bordure de la rocade minière. Là où se trouvent le dépôt de bus Tadao et la nouvelle déchetterie. Un terrain aux confins de Divion, Houdain et Bruay-La-Buissière.

Un second terrain appartenant à la communauté d’agglomération, à Annezin a, lui, été évoqué par Pierre-Emmanuel Gibson, conseiller délégué.

La sous-préfète, Chantal Ambroise, a d'ores et déjà saisi ses services pour étudier les deux propositions. C'est l'État qui prendra donc la décision. C'est la triste sanction de l'irresponsabilité flagrande des élus et de l'inutilité du président actuel de l'agglo Béthune-Bruay.

UNE FRAGILITÉ ALARMANTE POUR L'AVENIR

Ce type de situation se réitera inévitable si l'agglo Béthune-Bruay met en place un veritable projet de territoire, qui inévitablement sera parfois en contradiction avec les intérêts particuliers d'une ou plusieurs communes.

Les jupons de la sous-préfète ne seront pas toujours là pour sauver un président impuissant.

La solution vers laquelle on s'oriente, et que nous redoutons, sera de transformer l'agglo Béthune-Bruay en guichet à subventions (les fameux fonds de concours). Et le projet de territoire, derrière un enfumage sémantique, se réduira au plus petit dénominateur commun, c'est à dire à l'immobilisme et au rejet de tout changement.

L'agglo de Béthune-Bruay a besoin d'un président fort, qui ne confond pas autorité et autoritarisme, disposant d'une majorité politique cohérente et animé d'une volonté déterminée à entreprendre les politiques nécessaires pour préparer notre avenir commun. Et non d'un spécialiste de l'enfumage sémantique soutenu par un aéropage d'élus unis par la compromission, et l'appétit prononcé aux assiettes de lentilles.