Des écologistes "sectaires" s’en sont pris à Fabien Roussel qui appelait à ce que la gastronomie française soit accessible à tous. Une nouvelle illustration de la dérive d’une certaine gauche radicale et l'occasion manquée de relancer le débat sur la malbouffe.
Ce qu’on mange est … politique! Fabien Roussel en a donné une nouvelle preuve lorsqu’il a mis le feu aux assiettes - et à Internet-, affirmant sur France 3 "qu’un bon vin, une bonne viande, un bon fromage … c’était la gastronomie française et que le meilleur moyen de la défendre, c’est de permettre aux Français d’y avoir accès". A priori, pas de quoi fouetter un chat ni une crème d’homme qu’il parait être, fut-il communiste!
C’est la définition de la gastronomie selon Fabien Roussel qui a fait le plus réagir. D’abord par un courant lui reprochant une description « identitaire » du repas à la française. « Le couscous, plat preferé des français… », a ainsi commenté l’écologiste nordiste Sandrine Rousseau.
L’autre type de critiques provient de toute une frange écologiste qui reproche à Fabien Roussel de résumer la gastronomie française à la viande. « Et si on ne boit pas ? Si on est végétarien ? Vegan ? La gastronomie française ne se limite pas à ça », a écrit @Ecoff123.
"C'est l’hystérie des réseaux sociaux, c’est terrible, certains en sont morts"
"Je suis tombé sur le cul", assure l'intéressé lundi dans les "Grandes Gueules". "J’ai parlé sincèrement, comme je le fais d’habitude. Je suis convaincu que la gastronomie française fait partie des richesses de notre pays et qu’il faut pouvoir la défendre. Le meilleur moyen de la défendre, c’est que tout le monde y ait accès et c’est une question de revenu et de salaires, c’est compréhensible", défend Fabien Roussel sur RMC et RMC Story.
"Manger des bons vins travaillés, de la bonne viande, des bons fromages qui ont pris du temps, c’est normal que ça coûte un peu plus cher et il faut que tout le monde y ait accès, comme l’art. Cela doit être populaire, la gastronomie", plaide le député du Nord.
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