CLAP DE RETOUR SUR LES DERNIERES LÉGISLATIVES À BÉTHUNE : LE REJET D'OLIVIER GACQUERRE ET DES SIENS

LE REJET D'OLIVIER GACQUERRE ET DES SIENS?

Daniel Fasquelle, Président des Republicains du Pas-de-Calais :

"J’ai tenu à apporter mon soutien à Hakim Elazouzi, candidat à Béthune soutenu par OGacquerre, Amel Gacquerre et PE Gibson Une union qui a fait ses preuves dans cette belle ville qui a bien évolué depuis quelques années."

On connaît de résultat : 19% pour le candidat UDI-Les Républicains, Béthune intramuros. Un échec personnel pour Hakim El Azouzi dont la candidature était loin de faire l'unanimité à droite, mais aussi pour le tandem Gacquerre-Gibson. Qui confirme ce que nous affirmons et confirmons : Olivier Gacquerre est le maire de Béthune et non des Béthunois.

LEGALITE N'EST PAS LEGITIMITE

Si l'on ne peut remettre en cause la légalité de son élection, on peut sans risque mettre en doute la légitimité réelle de ce dernier à incarner (ou representer) les Béthunois. Il ne s'agit pas de créer un faux problème, mais son illégimité est réelle. Béthune compte environ 18 000 électeurs inscrits. Olivier Gacquerre seul a obtenu au premier tour des élections municipales en 2008 : 2737 voix, en 2014 : 3658 voix . En 2021, comme suppléant aux départementales, dans Béthune intra-muros 2615 voix. Et son candidat Hakin El Hazouzi, qu'il a soutenu avec force, seulement 1421 voix dans la cité de Buridan, lors des élections législatives de 2022.

Jamais depuis l'existence du scrutin municipal un maire n'a été aussi mal élu à Béthune

Cette réalité d'un maire minoritaire -et sur presque trois mandats- devrait inciter la majorité à plus de modestie, à plus de respect de son opposition. La morgue imbécile du premier adjoint pour justifier l'immobilisme municipal ("les béthunois ont chassé Mellick et ses projets") est aussi ridicule que l'individu

POLITIQUE SPECTACLE POUR CREER L'ILLUSION

Cette carence de légitimité explique l'addiction du maire à la politique spectacle et son besoin de se faire applaudir sur le devant de la scène. Créer l'illusion d'une certaine légitimité jusqu'au ridicule de certaines postures.

LE RIDICULE DE CERTAINES POSTURES

Ce dernier peut se permettre ces depenses fastueuses, car l'opposition municipale est inexistante et s'accomode même de la situation. Le dernier avatar de cette soumission est l'absence de réaction de celle-ci sur l alliénation de 5,5 millions du patrimoine communal béthunois dans l'opacité la plus complète. Comme à l'agglo avec la dette de 1,5 millions de Bridgestone est passée volontairement par copinage aux oubliettes.

De même la docilité bienveillante de la presse locale envers l'éxécutif municipal béthunois lui permet d'éluder les questions embarrassantes et imposer même le silence comme pour sur cette défaite cinglante. Pas un commentaire de nos journaleux locaux. Pourquoi ? Pourtant, le soir même ceux-ci se réunissaient avec le candidat malheureux et ses soutiens, en catimini, au Foyer François Albert.

Tous les observateurs du microcosme politique béthunois sont unanimes sur un constat. C'est le rejet d'Olivier Gacquerre et de son aéropage qui a permis à une parisienne parachutée, à trois semaines du scrutin, et de surplus du Rassemblement National de gagner. La députée sortante a failli, à cause de la trahison du clan Gacquerre et aussi de sa proximité d'hier avec le maire de Béthune.