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Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

LAPUGNOY : QUAND L'ARMÉE DU DICTATEUR BIÉLORUSSE CLOTURAIT LES FÊTES COMMUNALES !


La remise du prix Sakharov décerné chaque année par le Parlement européen à l’opposition biélorusse, intervient à un moment où le mouvement démocratique biélorusse se cherche un nouvel élan.



Svetlana Tikhanovskaya (au centre) et les représentants de l’opposition en Biélorussie ont reçu, ce 15 décembre 2020, le prix Sakharov.SERGEI GRITS/AP




« C’est une récompense pour tous les Biélorusses », avait déclaré, le 22 octobre 2020, Svetlana Tikhanovskaïa, en commentant l’attribution du prix Sakharov au nom de l’opposition biélorusse. C’est finalement ce mercredi 16 décembre, à Bruxelles, que cette prestigieuse distinction sera remise par le Parlement européen aux représentants du mouvement de protestation historique que connaît depuis la mi-août la Biélorussie


« N’abandonnez pas votre combat »

Ils succèdent au dissident ouïgour Ilham Tothi, universitaire et militant des droits de l’homme, récipiendaire en 2019, emprisonné depuis 2014 et dont la fille avait reçu le prix en son nom. Leader en exil de l’opposition, Svetlana Tikhanovskaïa a été candidate malheureuse à la présidentielle d’août 2020 entachée de fraude, qui s’est soldée par la réélection d’Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, et le début d’importantes manifestations. À ses côtés, le Parlement européen a distingué neuf personnalités de l’opposition, dont Maria Kolesnikova et Veronika Tsepkalo, qui l’ont épaulée durant sa campagne, ainsi que la lauréate du prix Nobel de littérature Svetlana Aleksievitch.

« N’abandonnez pas votre combat. Nous sommes à vos côtés », a déclaré le 22 octobre le président du Parlement européen David Sassoli à l’adresse des lauréats, soulignant que les représentants de l’opposition, pour la plupart emprisonnés ou poussés à l’exil, avaient « quelque chose que la force brute ne pourra jamais vaincre : la vérité ». La quasi-totalité des personnes liées à Svetlana Tikhanovskaïa et au Conseil de coordination formé pour arracher une transition au pouvoir ont été incarcérées, assignées à résidence, ou contraintes à fuir à l’étranger. Considéré comme « l’antichambre du Nobel de la Paix », le prix Sakharov, du nom du célèbre dissident soviétique, récompense « la liberté de l’esprit » et honore depuis 1988 les personnalités et organisations œuvrant pour les droits de l’homme. Sa remise à l’opposition biélorusse intervient à un moment où le mouvement démocratique se cherche un nouvel élan.

Nouvelles sanctions européenne





Dans les villes de Biélorussie, les manifestations ont perdu en ampleur, contraintes de se replier vers les faubourgs du fait de la férocité de la répression. De nombreux meneurs étudiants et ouvriers ont été expulsés ou licenciés. Fin octobre, un appel à la grève générale, lancé par Svetlana Tikhanovskaïa, a fait long feu et rappelé aux leaders de l’opposition que la nature décentralisée du mouvement, gage de résilience, est également une de ses faiblesses. Pour beaucoup de sympathisants du mouvement, Svetlana Tikhanovskaïa n’est pas tant un leader qu’un lointain symbole. Prenant acte de l’échec de la grève, les cadres du Conseil de coordination espèrent désormais maintenir la pression sur le régime en obtenant de l’Union Européenne la mise en place de sanctions à son encontre. « Le but est de fracturer la cohésion de l’élite au pouvoir, et de les pousser à envisager des alternatives à Loukachenko », a déclaré à La Croix Franak Viacorka, conseiller de Svetlana Tikhanovskaïa pour les questions internationales. L’UE a déjà sanctionné le président Alexandre Loukachenko, son fils, et 53 membres de leur entourage, mais devrait prochainement accroître son effort sur le volet économique. Le 7 décembre, le chef de la diplomatie européenne Joseph Borrell a annoncé la finalisation d’« un nouveau train de sanctions ». Ces sanctions, qui viseraient cette fois-ci des chefs d’entreprise et des sociétés qui soutiennent le régime, devraient être annoncées « dans la seconde quinzaine de décembre » et, selon un diplomate européen interrogé par l’AFP, concerner « un nombre important d’individus et d’entités ».


L’ARMÉE BIÉLORUSSIE À LAPUGNOY



Les dictatures finissent toujours mal. Et celle d'Alexandre Loukachenko, 65 ans, aux commandes de la Biélorussie depuis 1994, donne des signes de fatigue et fait appel à l'armée pour défendre son pouvoir

Une armée que les punéens connaissent bien puisque l'ensemble académique militaire de chants et de danses de la République de Biélorussie a clos la fête communale de Lapugnoy en interprétant Kalinka.



Comme nous confie un punéen de longue date, à la mémoire vivace , le premier magistrat, a une propension certaine pour un certain type de musique, puisque le venue de l'armée du dictateur bielorusse n'est pas une exception. Il nous cite qu'en 2013 , les punéens ont eu droit à la la Musique des Gardiens de la Paix et en 2011 , ce fut l’Orchestre d’Harmonie de la Gendarmerie Mobile..


 

Et de s'interroger dans un clin d’œil féroce : "l'étape suivante c'est quoi ? la Chorale de la Police Biélorusse..."


 

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2 Comments


Hervé Bavencoffe
Hervé Bavencoffe
Dec 20, 2020

Le maire de Lapugnoy Delannoy est très sensible et préfère les chanteuses belarus plutôt que les petits chanteurs à la croix de bois !!!!... pourquoi ????????!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

C'est tout simplement un fin mélomane

Jean marc connait bien les dessous ....................!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! et il connait bien comme moi le grand démocrate qui fait la promotion de cette grande démocratie par la culture.

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Bethune justice
Bethune justice
Dec 20, 2020

C'est un autre très grand démocrate béthunois qui est à l'origine des tournées de l'armée biélorusse dans notre région. Il était même citoyen d’honneur de ce pays me semble-t-il pour son travail d’impresario et de relation publique

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