QUAND L'AGGLO DE BÉTHUNE-BRUAY JOUE À L'AUTRUCHE !
QUE SONT DEVENUS LES 1 500 000 EUROS DE SUBVENTION PUBLIQUE INDUMENT PERÇUE PAR BRIDGESTONE-BÉTHUNE? LA QUESTION QUE PERSONNE OSE SE POSER !
LA QUESTION INTERDITE !
L'occupant actuel de l'hôtel de ville de Béthune, devenu président de l'agglo suite à des tractations de marchand de tapis (postes et indemnités), fut aussi l'éphémère président de l'association du "Grand Béthune". Créée à la veille des élections municipales de mars 2020 à des fins politiciennes évidentes.
La ville, très généreuse en cette période préélectorale, dotera cette structure de 100 000 euros de subvention pour s'offrir les conseils d'un consultant. En plus des couteux moyens logistiques et autres fabuleux cocktails, servis lors de grandes messes aussi pauvres en propositions, que notre Job de l'ancien testament. Mais lui au moins c'était volontaire !
Une association coprésidée par Olivier Gacquerre et le directeur de l'usine Bridgestone de Béthune, qui incarne pour le bourgmestre l'image même de la réussite industrielle, et du développement qu'il souhaite s'approprier. Il veut muscler son profil de "Monsieur carnaval" ou de "Monsieur Parking", pas très porteur en termes d'attractivité. À ce jour, aucun bilan, notamment financier, n'a été présenté au conseil municipal de Béthune sur cette opération du "grand Béthune", pourtant très médiatisée et onéreuse. Vous avez dit bizarre ?
ILLUSTRATION Jeff (TdNM)
Patatras, l'usine nipponne ferme ses portes ( ce que les élus connaissaient, mais ils ont, pour des raisons électoralistes joué à l'autruche) et disparait avec 1 500 0000 euros de subvention publique perçue pour son développement, et versée imprudemment par l'agglo Béthune-Bruay.
Le président de l'agglo oublie (et nie même nos affirmations dépourvues de toute vérité. Il a été élu par des délégués communautaires, qui, hier, ont pris la décision, dont lui, de subventionner le groupe international nippon)(1) dans un premier temps cette aide financière que nous lui dénonçons avec force et détermination. Bridgestone n'est pas une petite PME ! Finalement, l'agglo, sous notre pression, engage une procédure contentieuse dont la conclusion est envisagée pour septembre 2021, selon le président de la structure, par le canal de son service juridique.
ON JOUE DE NOUVEAU À L'AUTRUCHE
Depuis, le dossier est enterré et l'omerta règne. Pourquoi ce manque de réactions des conseillers communautaires ?
Pourquoi les médias, qui s'épanchent à la dérision, à postériori, sur le sort des salariés (il ne fallait pas, surtout pas, à l'époque, compromettre la réélection d'Olivier Gacquerre) ignore cette sulfureuse aide financière à un groupe international, qui s'est délocalisé sans scrupules, avec l'argent des contribuables béthunois.
Pourquoi les services de l'État chargé du contrôle de la légalité des décisions des collectivités territoriales ne semblent pas se préoccuper d'un tel gaspillage d'argent public. Pourquoi les magistrats financiers des Chambres Régionales des Comptes, si sourcilleux pour le non-respect de certaines procédures, ignorent un tel dérapage ? Nous retrouvons les mêmes comportements en ce qui concerne les 5,5 millions d'euros retrouvés dans les fonds de tiroir de l'État, par le premier adjoint de la ville de Béthune, d'aliénation de patrimoine communale. On a vendu quoi, à quel prix, et surtout à qui ? À de mystérieuses SCI où figureraient en grand nombre des élus ?
Le maire de Béthune, quand il s'agit de contentieux, comme celui contre la jeune "héritière" du "Petit Sapeur" (lire ici), sait déployer les moyens financiers et toute la panoplie des procédures juridiques, pour défendre on ne sait quoi. Peut-être cacher l'inavouable.
(1) Dans le langage populaire souvent très imagé on dit : "ils de tiennent la barbichette"
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