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Presse locale d’investigation : la Topette fait son trou en Anjou



Peut-on à la fois présider le Centre communal d’action sociale (CCAS) d’une métropole et être salariée d’un groupe privé mutualiste travaillant, justement, dans le secteur médico-social ? Cet embarrassant mélange des genres, c’est celui que pratique Christelle Lardeux-Coiffard, la deuxième adjointe au maire d’Angers, Christophe Béchu. Et que révèle La Topette, dans son deuxième numéro, paru en début de semaine.

Outre ce mélange des genres très problématique, le journal « local, populaire et indiscipliné » du Maine-et-Loire consacre notamment ses pages à la fermeture par Schneider Electric de son usine de Saumur, laissant 74 salariés sur le carreau ; au blues des jeunes infirmières angevines ou encore à la face cachée du déploiement de la fibre en Maine-et-Loire, assurée par des travailleurs détachés sous payés.


Vive l’investigation locale !



Lancé fin août, le trimestriel conçu et réalisé par une équipe de journalistes professionnels semble d’ores et déjà avoir réussi à creuser son trou dans le paysage médiatique angevin. Selon ses fondateurs, 2 300 exemplaires du premier numéro ont été vendus. A Mediacités, nous n’en doutions pas, mais c’est toujours agréable de voir son intuition confirmée : non seulement la presse locale d’investigation c’est important, mais en plus ça marche !

Le nouveau numéro de La Topette est disponible chez les marchands de journaux, dans les librairies et les magasins bios du Maine-et-Loire, au prix de trois euros.

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