Patrick Kanner : « Comme quoi, il y a encore des socialistes ! »
C'est en rassembleur que Patrick Kanner a lancé sa campagne à Douchy-les-Mines, dans le Nord (près de Denain) pour les futures élections régionales.
Le message de l'ex-ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, dont le soutien localement au centre Régional des Arts Maritaux a été déterminant dans la mobilisation des financements, est d'un réalisme combatif des plus mobilisateur et ouvert :
« Si nous partons séparés, nous risquons d’être tous éliminés, avertit le sénateur. Nous devons nous unir pour au moins dépasser les 10 % au premier tour. Travaillons d’abord sur ce qui fait consensus. »
Cette « désunion mortifère », Patrick Kanner l’exclut. S’il semble faire le deuil d’EELV, « qui veut faire de cette élection un élément de départage en vue de la présidentielle », l’élu a admis des discussions avancées avec le PC, et s’est montré assez confiant vis-à-vis de LFI. Mais s’est voulu clair :
« Rien ne pourra se faire sans les socialistes, nous sommes la force centrale de gauche. »
LA NOUVELLE GÉNÉRATION
Chef de file du PS pour les régionales, à l’issue d’une conférence de presse, est allé prendre arpenté le marché de Douchy-les-Mines, et prendre le pouls des commerçantes. Une discussion à bâtons rompus autour du Covid, des aides financières et de l’avenir. Entouré de « jeunes élus de la région » dans cette ville symbole de l’union de la gauche lors des dernières élections municipales, Patrick Kanner montre que la relève existe :
« l’avenir de ce que nous représentons. Les socialistes ne sont pas morts ».
À ses côtés, Benjamin Saint-Huile, président de l’agglo Maubeuge val de Sambre et maire de Jeumont, Romain Merville, adjoint à Douchy, l’adjoint douchynois, Romain Merville, Sandrine Gombert maire de Petite-Forêt, et Sarah Kerrich, colistière de Pierre De Saintignon en 2015 approuvent.
Une jeune garde et un programme, bâti dès juillet avec des acteurs de la société civile, sur lequel nous reviendrons.
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