La visite du président de la République à Roubaix a été l’occasion d’un échange tendu avec Xavier Bertrand, rapporte BFMTV.
Capture Ecran TdNM
Le regard est froid par-dessus le masque. Xavier Bertrand a de nouveau saisi l’occasion du passage d’Emmanuel Macron sur ses terres des Hauts-de-France, mardi 14 septembre, pour lui rappeler son statut d’opposant et de challenger pour la présidentielle, montrent les images de BFMTV. Le président de la République était à Roubaix (Nord), pour présenter, à l’Ecole nationale de police, les conclusions du Beauvau de la sécurité.
Un air de déjà-vu
Il a salué le président de région pour sa présence. Un geste « républicain malgré nos différences », a répondu Xavier Bertrand. Emmanuel Macron, cherchant visiblement à se présenter en rassembleur à l’écoute, a également remercié son possible adversaire de demain pour ses propositions sur la sécurité. Mais déjà dans son costume de candidat officiel, Xavier Bertrand lui a rétorqué : « On aura un débat. Un vrai débat. Il va venir ». Et de promettre devant les caméras de BFMTV qu’il aurait « l’occasion de s’exprimer demain » sur le sujet de la sécurité. L’échange n’est pas sans rappeler celui qu’avaient déjà eu les deux hommes après les élections régionales. Là encore Emmanuel Macron avait cherché à mettre l’accent sur le dépassement des différences partisanes, mais Xavier Bertrand avait pointé l’échec de ce scrutin marqué par une abstention massive. Le président de la région Hauts-de-France apparaît dans les sondages comme le mieux placé pour remettre en cause le duel annoncé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour du scrutin présidentiel de 2022. Mais il reste confronté à l’éventualité d’une autre candidature de droite qui serait issue d’une primaire des Républicains.ier Bertrand, rapporte BFMTV.
SOLIDE SUR SES BASES
Le président des Hauts-de-France doit rendre public aujourd’hui à Saint-Quentin le volet sécuritaire de son programme. Avec Emmanuel Macron, il aurait « une vision totalement différente sur le régalien ». Et quand on lui dit que le discours du président va durer une heure, il nous répond que le sien sera « plus court » :
« Il faut du concret et pour faire du concret, il n’y a pas besoin de parler une heure. »
コメント