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Grenoble : Eric Piolle, maire, en correctionnelle pour soupçons de favoritisme.


La juridiction drômoise va se pencher sur des « faits supposés d’octroi d’avantages injustifiés » de la part de l’édile écologiste et d’anciens agents territoriaux de la ville




Éric Piolle avait été placé en garde à vue et entendu par la brigade financière de la police judiciaire de Valence en juin 2021 (photo AFP)

Le maire EELV de Grenoble, Éric Piolle, traverse une mauvaise passe. Il comparaît lundi et mardi devant le tribunal correctionnel de Valence pour des soupçons de favoritisme dans l’attribution d’un marché public.

Lors de l’audience, initialement prévue en mars, la juridiction drômoise se penchera sur des « faits supposés d’octroi d’avantages injustifiés » de la part de l’édile écologiste et d’anciens agents territoriaux de la ville.

Marché public sans mise en concurrence

La justice suspecte la municipalité d’avoir attribué sans mise en concurrence un marché public à une association pour l’organisation d’une fête populaire qui se tient chaque année depuis 2014 sur l’une des principales artères de la ville. La mairie estime, de son côté, qu’il s’agissait dans ce cas précis d’un marché public à procédure adaptée (MAPA) pour une prestation artistique ne nécessitant pas de mise en concurrence.

Le groupe d’opposition se porte partie civile

Le 1er juin 2021, Éric Piolle avait été placé en garde à vue et entendu par la brigade financière de la police judiciaire de Valence, où le dossier a été dépaysé. En mai 2018, le parquet de Valence avait ouvert une enquête préliminaire à la suite d’un signalement de la Chambre régionale des comptes (CRC), qui concluait à « plusieurs irrégularités importantes » dans son rapport annuel. Ce rapport indiquait notamment que la municipalité avait, contre l’avis de son service des marchés publics, attribué par deux fois, en 2015 et 2016, l’organisation d’une partie de la « Fête des tuiles » à l’association « Fusées », proche de la majorité municipale. Le groupe d’opposition municipal mené par l’ancien maire Alain Carignon a annoncé le 15 septembre dernier qu’il se porterait partie civile via son avocat Maître Thierry Aldegue.


ET À BETHUNE


Les nombreuses subventions accordées, notamment à une association dont le président a soutenu ouvertement Olivier Gacquerre lors des dernières elections municipales, pour la réalisation de prestations d'animation pour le compte de la ville posent problémes. N'est-ce pas une manière déguisée et illégale de contourner le code des Marchés Publics. L'opposition devrait regarder entre autres, ce qui se passe du côté du Mont Liébaut. Ou de la présence systématique lors des manifestations municipales des camions d'une société évènementielle "proche" du pouvoir municipal actuel (La sous-traitance dans ce cas ne serait qu'un cache sexe !).

77 vues1 commentaire

1 Comment


censure
Sep 25, 2022

J ai des photos des véhicules. J ai aussi été intrigué par leur présence même camouflée

j ai fait des recherches.Je confirme les liens sulfureux


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