LE VICE-PRESIDENT DE L'AGGLO D'HIER A MIS LE PRÉSIDENT ACTUEL DANS LA MERDE
Personne n'oserait imaginer que le président de l'agglo souffrirait d'une maladie précoce de de Parkinson. Même quand on le voit faire l'idiot du village pour pour se plier à l'air du temps : du ridicule épisode d'une descente du toboggan à ses gesticulations ratées d'une danse soi-disant improvisée, qu'il a pourtant maintes fois répété …
Avant d'accéder au poste de président de l'agglo Béthune-Bruay, à la suite des combines et autres manœuvres pas très glorieuses, le déjà maire de Béthune avait exigé d'intégrer l'exécutif intercommunal avec un poste rémunéré de vice-président. Et il ne serait pas là pour faire de la figuration claironnait--il. D'ailleurs, il a voté, en applaudissant des deux mains, la réalisation du Centre Régional d'Arts Martiaux. À cette époque, il avait en sa possession de tous les éléments pour voter en bonnes connaissance des choses.
Aujourd'hui pour lui, surtout depuis que le maire de Verquin porteur de ce projet s'est présenté contre lui à la présidence de l'agglo, le Centre Régional d'Arts Martiaux possède tous les défauts, notamment d'une décision mal préparée (et il en connait un bout comme maire de Béthune...) et déclare notamment :
"La vérité c'est que ceux qui ont voté un dojo sans prévoir son fonctionnement, eux, ils nous ont mis dans la merde"
En d'autres termes; le vice-président de l'agglo d'hier a mis "dans la merde" le président actuel de l'agglo... Un remake comique de l'arroseur arrosé !
Par contre cette mise en scène hypocrite n'a qu'un seul objectif : la ville de Béthune veut s'approprier l'équipement pour y installer le futsal béthunois. Les services de l'agglo y travaillent depuis plusieurs mois. Tout est prêt pour le changement d'usage. Il faut faire avaler la pilule aux délégués communautaires. Rien de plus facile.
En les affolant par le coût soi-disant énorme du fonctionnement de CRAM (on pourrait le comparer au coût gigantesque de fonctionnement du centre aquatique que la ville de Béthune a déjà largué à l'agglo). Comme le taureau de la corrida ils vont foncer dans le chiffon rouge que le président agite, leurs regards de plus sollicités par le cocktail de cloture de la séance.
Le cynisme du président de l'agglo dans le gestion de ce dossier est préoccupant. Il est prêt à sacrifier l'intérêt général sur l'autel de sa réélection.
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