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Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

MÉDIACITÉS : opération transparence sur les frais des élus. À Béthune, cela sent les oranges...


Le journal mumérique, Mediacités Lille, l’été dernier, contactait douze collectivités des Hauts-de-France pour tenter d’y voir plus clair sur les notes de frais de nos élus. L’étude des factures leur a permis de déceler quelques curiosités. Surtout, cette initiative montre toutes les limites d’une transparence qui est pourtant officiellement la règle. Nous en connaissons un rayon à Béthune avec la gestion opaque du tandem Gacquerre-Gibson.





Voici ce que écrit en introduction la rédaction du journal d'investigation, petit frère de Médiapart :


" Des notes de frais qui en disent long.


Cette semaine, nous avons restitué à nos lecteurs lillois les premiers enseignements de notre opération transparence sur les frais de nos élus. La loi autorise tout citoyen à accéder sur simple demande aux documents publics, dont font partie les notes de frais. Nous avons donc eu à cœur, à Mediacités, d’exercer ce droit pour nos lecteurs et de jouer, pour vous, notre rôle de contrôle.


Première surprise : user de son droit est un combat. Il a fallu relancer, saisir la Commission d’accès aux documents administratifs, menacer d’un recours au tribunal pour obtenir, après six mois d’efforts, les réponses de toutes les collectivités sollicitées. Deuxième surprise : l’analyse des données recueillies est quasi impossible. Nous avons reçu des masses disparates de documents - parfois sous format papier ! - et sans doute incomplets. Si la transparence est un droit, ce droit demeure donc largement virtuel.


Reste, au-delà d’un constat d’élus globalement soucieux de la dépense publique, quelques curiosités à livrer à nos lecteurs. Ici un séminaire de « cohésion d’équipe municipale » à 5 000 euros ; là un voyage à caractère partisan remboursé sur les frais de la mairie ; ici une chambre d’hôtel à 499 euros la nuit… Des résultats qui feront bondir de colère certains d’entre vous et conduiront d’autres à estimer l’exercice dérisoire voire populiste.


Notre conclusion diffère : notre démocratie est sans cesse à renforcer et la transparence réelle – et non virtuelle… ou hypocrite – devrait y contribuer. Nos enquêtes y participent. Elles nécessitent endurance et compétence."



 


"La liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas." Nous partageons ce combat, qui est aussi le notre, malgré les menaces, les procés et autres trahisons pour une assiette de lentilles, mais aussi les fausses oppositions de circonstance et servant souvent d'alibis"

JPC

 

L’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclame que « tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée ».


Les citoyens ayant bien sûr peu de temps à consacrer à cette quête, nous, comme Médiatcités, avons à cœur de l’effectuer pour eux... Les lecteurs de notre site connaissent notre engagement pour la transparence. Et de nous arrêter sur ce qui, derrière les beaux principes et les garanties officielles, continue de dysfonctionner dans notre démocratie."


À BÉTHUNE D'ÉNORMES FRAIS DE RESTAIURATION, D'HÉBERGEMENT, ET DE DÉPLACEMENT INJUSTIFIÉS



Le conseiller munivipal d'opposition, Jean-Marc Dendiével, à la fin de la mandature précédente d'Olivier Gacquerre, président de la commission des finances par la bonne grâce du règlement intérieur de conseil municipal, avait soulevé un énorme lièvre. D'importantes factures de restaurants, d'hébergements, de déplacements d'élus de la majorité, injustifiées.


Il demande légitimement des explications et reçoit comme réponse en conseil municipal une non-réponse : "les services sont débordés et ont autres choses à faire " du premier adjoint. Une réponse qui correspond bien à la philosophie de la majorité minicipale, de sa conception de la gestion des deniers publics, et de la transparence.


"Un comportement inacceptable d'élus qui utilisent l'argent des contribuables à des fins inavouables, et qui méprisent dans une dérive monarchique de parvenus, les Béthunois."



Ce n'est pas le ridicule "domino de palettes" qui modifiera notre volonté d'explications. Faut-il se satisfaire de cette méprisante réponse, envers les béthunois, du maire et de son larbin (Les Républicains colonisés). Il s'agit de notre argent. Les élus ont obligation légale (et morale mais ce terme semble banni en mairie) de rendre des comptes.



EXIGEONS LA TRANSPARENCE




Nous allons (il n'y a pas prescription pour d'éventuels délits) saisir, Préfet, Procureur, Président de la Chambre Régional des Comptes de Hauts de France, et nos amis de Médiacités, sur ces factures d'aggapes douteuses.

Mais aussi sur les étranges et mystérieuses aliénations du patrimoine communal béthunois : 5,5 millions d'euros, inscrits au budget 2022 de la ville !



En demandant le soutien de l'Association de lutte contre la corruption : ANTICOR, qui connaît bien la gestion municipale béthunoise. Pour lui avoir déjà décerné un sévère carton rouge.



 

NDLR : Stéphane Saint André , conseiller municipal d'opposition, nous déclarait ne vouloir rien lacher sur ce dossier dds 5,5 mystérieuses aliénations de patrimoine communal). Il est comme Jean-Marc Dendiével hier, président de la commission des finances. Un poste frappé d'une malédiction d'incapacité d'agir pour la transparence ? : PCHITTT ?

 


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