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Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

MALBOUFFE DANS LES MAISONS DE RETRAITE DU SIVOM DU BÉTHUNOIS : AMÉLIORATION OU RETOUR À LA NORMALE ?


Aurions nous été enfin écoutés. Nos articles récurrents sur la malbouffe, à l'odeur de quasi maltraitance alimentaire, auraient-ils fait enfin réagir le cuisinier en chef du Sivom du Béthunois, le Rouletabille qui a découvert 5,5 millions d'euros cachés dans les fonds de tiroir des services de l'État.


Une première nationale à mettre à son tableau de chasse. C'est toute la classe des élus locaux du béthunois qui est aussi indirectement honorée par cette découverte. Félicitations aux délégués des communes adhérentes, qui ont eu le flair de le désigner président.


Les menus qui sont présentés aux résidents pour la première quinzaine du mois de mai sont, et nous le reconnaissons bien volontiers d'autant que nous avons été critiques, nettement améliorés et même de qualité.


Un peu dure d'oreille le président, mais il semble enfin avoir pris conscience du problème. Quoique lorsque l'on observe de près ces menus, en entête figurent les dates du 5 au 11 avril 2021 :


MENUS MAISONS DE RETRAITE MARIE CURIE DU SIVOM DU BÉTHUNOIS (Photo TdNM)


Ce qui laisse supposer que l'on propose de manière récurrente, d'une année sur l'autre, des menus identiques. Pourquoi pas, surtout s'ils sont de qualité.


Mais on peut aussi imaginer, mais nous sommes presque aussi mauvaise langue que le maire de Béthune lorsqu'il parle de Marguerite Desprez notre députée, que la qualité des repas s'est dégradée depuis l'arrivée du prestidigitateur des finances publiques locales à la tête du Sivom du Béthunois. Notre action ayant permis qu'un retour à la normale qui préexistait auparavant.


Faut-il en conclure que Pierre Emmanuel Gibson est le responsable de la dégradation de la qualité des repas ? Pierre Emmanuel Gibson un piètre cuisinier ?





C'est qu'une hypothèse, car rien n'est plus évident qu'une évidence et son contraire. Pour beaucoup, c'était pire avant. Olivier Gacquerre déclarant, paraît-il, : "je suis banquier pas cuisinier"

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