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Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

LÉGISLATIVES BÉTHUNOISES : AUX MENSONGES POLITICIENS, LE COURAGE LUCIDE DE LA DÉPUTÉE SORTANTE








FR3 Nord Picardie a organisé un débat entre quelques uns des candidats de la 9-ème circonscription du Pas-de-Calais. Pas de débat mais une chasse à court contre la députée sortante, par une meute lamentablement aveuglée par des considérations politiciennes, totalement décalées par rapport aux enjeux. Le courage de la députée sortante, qui accepta l'invitation qu'elle aurait pu décliner, en toute connaissance de cause de ce scénario prévisible



TOUS CONTRE LA DÉPUTÉ SORTANTE


Nous ne connaissons pas les critères de sélections des candidats présents, mais cinq d'entre veux avaient été sélectionnés. Outre Marguerite Deprez-Audebert, députée sortante, trois candidates, Amandine Bonifacio pour la NUPES, Caroline Parmentier pour le Front National et Fanny Judek pour Reconquête (Eric Zemmour). Pour la droite LR-UDI, Hakim El Azouzi, une investiture qui provoque d'ailleurs plusieurs démissions au sein du LR...


Un pseudo débat d'une très grande médiocrité sur le fond et sur la forme, de plus mal maitrisé par, l'animateur, Jean-Louis Manand. Une chasse à court contre la députée sortante qui doit faire face aux agressions des autres candidats, en particulier de la parachutée du Rassemblement National (qui visiblement ne connait rien aux problématiques du territoire) et d'un Hakim El Azouzi ( LR-UDI, soutenu par Xavier Bertrand, à ses dires. Mais…), aussi incompétent qu'arrogant.



DES MENSONGES GROSSIERS COMME ARGUMENTS



LES POMPIERS PYROMANES


La fermeture de Bridgestone à Béthune a été un moment fort de mobilisation de propos mensongers pour tenter de discréditer la position courageuse et l'analyse réaliste de Marguerite Desprez. Scandaleux !


Des candidats qui à l'image de la représentante du Rassemblement Nationale répétaient les antiennes de leurs enseignes politiciennes. Passons donc sur les propos sans intérêts, de Caroline Parmentier. Notre parachutée du RN a entendu une vache braire et nous sert la soupe frontiste, que tout candidat investi par le parti lepéniste doit vous faire avaler. Totalement décalé et sans aucun intérêt.


Plus choquant, les contre-vérités formulées par le candidat de la politique spectacle dont l'arrogance n'a d'égal que l'incompétence. Un Hakim El Azouzi, s'autoproclamant expert en problématiques territoriales, sans jamais en citer une, connu pour son poil dans la main, mais donnant des leçons de volonté, en s'appuyant sur des propos mensongers. Comme se fut le cas pour la fermeture de Bridgestone.


Sans l'intervention de l'État et du gouvernement, fortement sensibilisés par la députée sortante, les salariés de l'usine se seraient retrouvés à la rue sans indemnités. Alors que la Région et l'agglo ont subventionné imbécilement le groupe nippon, pour du vent. Une multinationale qui laisse même une ardoise de 1,5 millions à l'agglo. Ce que rappela Marguerite Deprez, dont les opposants essayaient de culpabiliser pour avoir vu juste en termes de stratégie, à moyen terme, sur l'avenir de l'usine. Il fallait en priorité solidifier ses racines locales pour en suite négocier revalorisation salariale. Non l'inverse, comme l'on encourager les élus locaux, ne voyant que leurs petits intérêts électoraux. À l'image d'un Hakim El Azouzi, jouant à merveille son rôle d'idiot inutile.


Comme l'écrit Clothilde du Fermoir de Monsaci, dans un de ses commentaires :

"N'oubliez pas que votre réputation (NDLR : Hakim El Azouzi) vous précède voire vous poursuit . Gardez vos mots creux , personne n'y croît, vous n'arriverez pas à convaincre quiconque "




UN DÉPUTÉ DEVRAIT ÊTRE LIBRE DE TOUTES CONTINGENCES LOCALES



MARGUERITE DEPREZ À L'ASSEMBLÉE NATIONALE


Un débat irréaliste car visiblement, même l'animateur, ne semble connaître le rôle d'un député, qui est de voter des lois, en dehors de toutes contingences locales. Seule Marguerite Deprez a tenté de resituer le débat sur cette réalité. Elle a parler "lois" quand ses concurrents parlaient, trous dans les trottoirs, en rejetant bien sûr la responsabilité sur l'État et l'insuffisance des moyens.


Nos "syndicalistes" de la défense des soi-disant intérêts locaux, quand se ne fut du verbiage à la sauce Hakim El Azouzi, n'ont rien compris au rôle d'un député.


C'est grave et même triste.


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