Henri Tobo, viscéralement anti-Mellick, l'homme qui a "chassé" le PCF des terres béthunoises…
Nous l'avions prédit, Stéphane Saint André officiellement (PRG dissident), et Henri Tobo (PCF) en sous main, l'ont fait, diviser le camp progressiste à cette élection législative dans la 9éme circonscription du Pas-de-Calais.
Nos deux compères ne sont pas à leur coup d'essai. Ils ont offert la mairie à Olivier Gacquerre. Stéphane Saint André en s'aillant en 2002 à Olivier Gacquerre, contre le parti socialiste, l'a installé à l'hôtel de ville. Puis en divisant la gauche en 2014 et 2022 ils lui ont offert le fauteuil majoral. Soyons objectif, au-delà de considérations purement politiques, le comportement de Jacques Mellick n'a sans doute pas facilité l'union. Quoi qu'il en soit pour l'histoire, dans les oubliettes qui leur sont destinées, ils porteront l'étiquette des fossoyeurs de la gauche béthunoise.
Stéphane Saint André a refusé de soutenir la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES), ou plutôt très modestement leur offrait un poste de suppléant, cela revient au même. Il y a aussi des considérations financières, il devait faire des voix pour le financement public du micro-parti politique qu'il copréside. Il a choisit la logique des entreprises partisanes plutôt que l'intérêt collectif des forces progressistes, et surtout celui des habitants de notre territoire.
Pas surprenant pour celui qui avait constitué un dossier complet, et fait du lobbying pour obtenir l'investiture d'En Marche, lors de la précédente élection législative. Investiture qu'il a, paradoxalement promptement refusé, mais pas pour les raisons qu'il invoque. Nous reviendrons sur le sujet prochainement.
Il annonce quitter le devant de la scène politique. Jusqu'à la prochaine élection ?
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